Paris 2024 - Dans un an, on saura
A un an de l’attribution des JO de 2024, auxquels la Seine-Saint-Denis est candidate aux côtés de Paris, le département se veut plus que jamais concerné. Signe des efforts déployés, son président Stéphane Troussel s’est rendu mardi dans un collège à Montreuil, pour inaugurer un nouveau plateau sportif.
Dans un an jour pour jour, le 13 septembre 2017, la France – et notamment la Seine-Saint-Denis - auront les yeux tournés vers Lima. Car c’est là, lors d’une session extraordinaire du Comité international olympique – que sera annoncée la ville-hôte des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Pour Paris, candidate pour la 3e fois au grand événement et hôte pour la dernière fois en 1924, on ne saurait envisager un nouvel échec. Et le département de la Seine-Saint-Denis, étroitement associé à la candidature et qui mise sur l’événement comme accélérateur de développement, profiterait aussi grandement de Jeux se déroulant sur son territoire.
Conscient de la hauteur du défi, le département s’est employé à fond aux côtés de la capitale depuis l’annonce officielle de la candidature parisienne, en février 2015. En lançant une série de concertations en direction de sa population pour l’associer au plus près. En s’appuyant sur ses athlètes de haut niveau, dont une bonne partie a une nouvelle fois prouvé à Rio que la Seine-Saint-Denis était un beau réservoir de champions (4 médaillés avec Sarah Ourahmoune, Souleymane Cissokho, Audrey Tcheuméo et Jean-Michel Lucenay).
Anticipant l’héritage de possibles Jeux 2024, le Département a aussi pensé sa candidature en fonction de son développement futur, prenant notamment garde à éviter les structures sans lendemain. Enfin, il s’évertue dès maintenant à assurer la pratique loisir et compétition de ses habitants, parmi lesquels la fameuse génération 2024, qui pourrait être spectatrice ou même sur la piste dans 8 ans.
Mardi 13 septembre, le président du Conseil départemental Stéphane Troussel a ainsi inauguré un plateau sportif au collège Georges-Politzer de Montreuil, qui bénéficiera à la fois aux élèves, mais aussi à différentes associations de la ville. Un exemple de plus, après la piscine Rosa-Parks de Clichy-sous-Bois ou le futur pôle sportif Aimée Lallement à Saint-Ouen, de l’effort fourni par le Département pour rattraper le retard qu’il accuse encore en matière d’infrastructures sportives au regard de sa population. D’ici 2020, dans le cadre du Plan Ambitions Collèges, ce sont au total 36 millions d’euros qui seront consacrés à la construction de nouveaux équipements sportifs.
Autant d’initiatives et d’élans enthousiastes qui doivent porter la Seine-Saint-Denis, aux côtés de Paris, au succès dans un an, à Lima.
Christophe Lehousse
Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique en boxe à Rio (-51 kg) et membre du Boxing Beats d’Aubervilliers
« Les Jeux 2024 en Seine-Saint-Denis, ça vaudrait vraiment le coup. Le département en retirerait de multiples avantages : d’abord des équipements, puisque la piscine, le village olympique et le village des médias seraient en Seine-Saint-Denis. Ensuite, de l’emploi. A supposer que le 93 accueille l’événement, cela représenterait forcément des possibilités d’embauche, en espérant bien sûr que les entreprises retenues jouent le jeu et embauchent de la population locale. Et puis les Jeux, c’est aussi l’occasion de valoriser tous les jeunes de double culture, bénévoles, qui seraient chargés d’accueillir des délégation étrangères. Ce que je retiens de Rio en vue de la candidature parisienne ? Un gros point négatif : les transports. Il fallait parfois plusieurs heures pour rejoindre les sites de compétition. Et un gros point positif : l’enthousiasme du public brésilien. »
Retrouvez nos articles consacrés à la candidature séquano-dionysienne des Jeux de 2024 :
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