Les drapeaux olympiques flottent sur les collèges
Mercredi 7 septembre, des membres du Comité d’organisation des J.O.P Paris 2024, des élus et des sportifs sont venus présenter les drapeaux olympique et paralympique dans plusieurs collèges de Seine-Saint-Denis. Résumé de l’étape au collège Alfred-Sisley de L’Île-Saint-Denis.
On peut dire qu’ils étaient attendus ces drapeaux ! « Lorsque le COJO de Paris 2024 a lancé un appel pour accueillir les drapeaux olympiques, nous étions parmi les premiers à répondre ! » s’exclame Farida Bensaada, principale adjointe. « Mr Porte, le principal a rapidement envoyé un mail à l’ensemble des professeurs. Immédiatement un prof d’EPS, un de SVT et un autre de mathématiques se sont portés volontaires. » L’engouement du collège de l’Île Saint-Denis ne date pas d’hier : « En 2017, ce sont nos collégiens qui ont appuyé sur le bouton pour allumer la tour Eiffel et annoncer que Paris avait obtenu les Jeux Olympiques de 2024 », rappelle un professeur. »
Dans le réfectoire, 3 classes de sixième et une classe UPE2A (élèves allophones, dont la langue maternelle est une langue étrangère) attendent dans le calme (pour l’instant) leurs invités. Pour porter les drapeaux olympiques et paralympiques, il y avait du beau monde : sportif·ve·s médaillées olympiques, élus locaux, représentant du COJO.
Mohamed Gnabaly, maire de l’Île-Saint-Denis est le premier à s’adresser au jeune auditoire : « En 1998, j’avais 13 ans et j’étais comme vous élève à Sisley. Dans le cadre de la Coupe du monde de football, je suis parti un mois au Mali et en retour nous avons accueilli une classe de Maliens. Vous, vous êtes la génération 2024. Dans trois ans, avec les Jeux, vous allez accueillir des gens du monde entier ! »
Stéphane Troussel, président du Département de la Seine-Saint-Denis reprend : « Je suis très heureux de vous apporter ce drapeau, le signal de « ça commence vraiment ! ». Il va y avoir ici, chez nous en Seine-Saint-Denis, des initiatives sportives, culturelles, artistiques… Le plus grand événement médiatique au monde ! »
Salto express
Mais pour parler des Jeux olympiques, rien de mieux que des sportifs olympiques. Thierry Rey, champion olympique de judo en 1980, Emmeline Ndongue, basketteuse médaillée d’argent aux J.O de Londres, et surtout Allan Morante, le vice-champion du monde de trampoline dionysien revenu de Tokyo, qui se prête au jeu de questions réponses avec les enfants.
« - Comment est-ce que vous vous préparez aux Jeux olympiques vu que c’est dans longtemps ?
– Depuis que j’ai 8 ans, je m’entraîne pour ça. Entre temps, évidemment il y a des étapes, championnat de France, championnat d’Europe, du monde… Tout cela permet de se préparer.
– A quelle hauteur vous sautez ?
– Entre 8 et 9 mètres, la hauteur de trois étages à peu près. Mais au début, on ne va pas si haut ! On commence à 50 cm, 1 m, et on monte petit à petit.
– Quel effet ça fait de représenter la France ?
– Un honneur ! C’est pour cela que je me bats. C’est un immense plaisir lorsque j’entends une Marseillaise.
– Vous pourriez nous faire un salto ?
– Là ? Maintenant ? Ok ! »

Allan Morante pose le contenu de ses poches, pendant que les élèves scandent : « Salto ! Salto ! Salto ! » Et hop ! Magnifique salto groupé arrière du champion. « Ouaaaiiiis !! » Dans l’enthousiasme général, les drapeaux sont déployés, les élèves, les champions, les élus posent ensemble dans une joyeuse cohue… Une chose est sûre, en 2024 lors des J.O.P. , on pourra compter sur les jeunes d’Alfred Sisley pour mettre l’ambiance !
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