Orlann Ombissa-Dzangue, revenue pour faire des étincelles
Le 1er mai, la vice championne de France 2019 de la ligne droite ne faisait pas relâche mais contribuait à qualifier le relais 4x100m aux Jeux de Tokyo. Petite interview avec cette athlète du CA Montreuil 93, au parcours atypique et à l’énergie communicative.
Samedi, vous avez contribué à qualifier le relais 4x100m tricolore aux Jeux de Tokyo, en remportant votre série. Ca veut dire que vous verrez au moins Tokyo 2021 dans le cadre du relais ?
Oui, c’est une bonne chose de faite. Ca fait un an qu’on courait après, et voilà, c’est réglé. On est pas trop mécontentes de notre série (remportée en 43’’51). La finale, c’est autre chose, ça a un peu cafouillé lors du dernier passage (les Françaises n’ont pas assuré le passage de témoin entre les deux dernières relayeuses) mais bon, l’essentiel est d’avoir acquis la qualif (Orlann ne faisait pas partie du quatuor de la finale, ayant ressenti une crampe au mollet). Maintenant, on va toutes pouvoir se tourner vers les qualifs individuelles. Moi je veux absolument aller chercher assez vite les minimas sur 100m (11’’15) pour m’en débarrasser.
Tokyo, ce seront vos premiers Jeux. Vous qui avez arrêté l’athlé en 2011 pour reprendre en 2017, vous arrive-t-il de regretter le temps perdu ?
Non, pas du tout. Déjà parce qu’en 2013 j’ai eu un enfant et donc ce n’est pas du temps perdu. Et puis, j’ai pour habitude de penser que rien n’arrive par hasard. En 2011, quand j’ai arrêté, j’avais 20 ans, j’avais sans doute envie d’autre chose. En 2017, je suis revenue plus déterminée que jamais, en me donnant les moyens de ce retour. Il y a deux ans, j’ai retrouvé mon entraîneur Guy Ontanon en même temps que j’ai retrouvé l’INSEP, ça se passe super bien.
Pourquoi avez-vous choisi le club de Montreuil, depuis 2020 ?
J’y avais déjà fait un premier passage, en 2011, et ça s’était bien passé. Du coup, c’était assez naturel pour moi d’y revenir. C’est un club historique, et j’aime ses valeurs. Ils ont ce côté humain que je recherche. Ce n’est pas juste porter les couleurs du club au moment des championnats de France et des interclubs, c’est davantage que ça : c’est une relation de confiance entre l’encadrement et les athlètes.
Et puis, c’est peut-être aussi une émulation particulière d’être dans le même club que Carolle Zahi, championne de France du 100m en titre ?
Pas vraiment, dans la mesure où on ne s’entraîne pas ensemble. Mais on a la chance de bien s’entendre. Elle me chipe la victoire depuis 2017 sur les France (Ombissa-Dzangue est triple vice championne de France 2017-2018-2019), mais je ne lui en veux pas, c’est une rivalité saine. J’ai hâte de pouvoir disputer avec elle des interclubs par exemple…
On vous revoit quand en piste ?
Très bientôt. Je vais disputer des meetings dès ce mois de mai. Après, il y aura évidemment les championnats de France (les 26 et 27 juin à Angers), où je veux remporter le titre. Je me sens bien, mais je ne fais pas trop de projets. Chaque fois que j’en ai fait, ça ne m’a pas réussi. Donc je prends au jour le jour.
Propos recueillis par Christophe Lehousse
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