Marville dans le grand bain olympique
Prévue pour accueillir lors des Jeux de 2024, le centre de water-polo, la piscine de Marville sera rénovée au sein d’un complexe sportif mieux inséré dans le Parc départemental Georges-Valbon. Explications.
Vingtième édition des Jeux des collèges le 14 juin, Journée internationale de l’olympisme le 23 juin : le Parc Interdépartemental des Sports de Saint-Denis-La Courneuve est déjà dans les starting-blocks de la candidature olympique pour 2024. Une manière de renouer aussi avec son histoire puisque en mars 1922, le site de l’hippodrome de Marville –construit en 1921- est évoqué dans la presse de l’époque comme une hypothèse plausible pour accueillir une partie des épreuves olympiques des Jeux parisiens de 1924…
Une option finalement non retenue. Près de cent ans plus tard, il est en revanche acté que la piscine de Marville construite en 1974 et située sur le territoire de la ville de Saint-Denis sera entièrement rénovée pour accueillir le Centre de water-polo des Jeux Olympiques de 2024.
Concrètement, le nouveau complexe dédié aux épreuves de water-polo se composera de deux bassins olympiques : un bassin intérieur et un autre extérieur. Une conception modulable de l’équipement permettra d’accueillir temporairement 5 000 spectateurs pendant la période des compétitions olympiques puis la capacité de l’équipement sera réduite et il sera mis au service des associations et de la population. Une nécessité puisque selon un diagnostic réalisé en juin 2016 par l’Institut Régional de Développement du Sport, le secteur de Saint-Denis est l’un des « plus carencé » pour « le grand public et les scolaires » en matière d’accessibilité aux équipements aquatiques.
Du sport pour tous
Garantir les conditions d’une pratique accessible à tous est d’ailleurs l’objectif majeur au cœur du renouveau programmé du Parc des Sports de Marville. A l’horizon des Jeux Olympiques et paralympiques de 2024, le site où se posera le Centre du water-polo sera ainsi plus largement repensé en un véritable espace de loisirs, sportif et familial. Propriété du Département de Seine-Saint-Denis et de la Ville de Paris, les 33 hectares du Parc des Sports forment aujourd’hui un potentiel à moderniser et à mieux intégrer dans la ville. Tout comme la piscine, les 11 terrains de football, le Stade de Marville de 10 000 places, le stade d’athlétisme et les différents plateaux sportifs extérieurs ou couverts nécessitent en effet d’être repensés et rénovés. Dès juin 2016, la convention de coopération établie entre les collectivités de Paris et de la Seine-Saint-Denis a donc pris l’engagement concret « de créer à Marville un ensemble sports et loisirs à rayonnement métropolitain, comportant une offre de pratiques sportives et de loisirs diversifiée, améliorée et accessible au plus grand nombre de Parisiens et de Séquano-dionysiens. »
D’un parc à l’autre...
Rendre cet héritage olympique possible nécessitera donc d’améliorer les conditions d’accessibilité du site en améliorant et en rendant plus simples mais aussi mieux sécurisées ses connections avec les bretelles autoroutières de l’autoroute A1 comme avec celles de la RN 301.
Côté transports en commun, un grand pas sera fait avec l’implantation de la gare des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express aux Six-Routes de La Courneuve prévue pour fin 2023. Les nouvelles stations du réseau du Grand Paris Express offriront alors une meilleure accessibilité au Parc des Sports de Marville comme à son voisin, le Parc départemental Georges-Valbon.
Davantage connectés entre eux, les deux parcs se complèteront naturellement et deviendront un rêve de sportif accompli : on pourra commencer son footing sur les chemins des 415 hectares de Georges-Valbon et le prolonger par quelques longueurs à Marville. Ou vice-versa…

8 mars, paroles de sportives
Elles sont handballeuse, rugbywoman ou encore judoka de haut niveau, toutes licenciées en Seine-Saint-Denis. A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous leur avons demandé si on pouvait parler d’égalité femmes-hommes dans leur sport et comment celui-ci avait évolué au cours de leur carrière. Pour les trois, la réponse est assez unanime : il reste du chemin à parcourir.

Paris 2024 : les volontaires formé∙e∙s au handisport
Fin janvier, 150 Séquano-Dionysien∙ne∙s volontaires pour les JOP 2024 ont suivi une formation spécifique au handisport dans un gymnase universitaire de Champs-sur-Marne. L’objectif : les sensibiliser aux disciplines paralympiques, au sport adapté... et les préparer à accueillir au mieux les personnes en situation de handicap pendant les Jeux.

Semer les graines du rugby
Ecol’Ovale est l’une des multiples initiatives soutenues par le Département en cette année de Coupe du Monde en France pour promouvoir le rugby auprès d’un large public. Vendredi 27 janvier à Bagnolet, des enfants de 9 ans nous ont montré que le rugby « c’est trop bien, on court, on fait des passes, on s’amuse ! »

La co-construction autour du Prisme se poursuit
La construction à Bobigny de cet équipement de sport, pilotée par le Département et qui doit faire la part belle au para-sport, est lancée depuis octobre dernier. Mais la concertation des futurs usagers du lieu n’est pas finie pour autant : personnels des instituts médico-éducatifs, associations et mouvement sportif s’étaient donné rendez-vous lundi 23 janvier pour un nouveau temps d’échange.