Jeux olympiques et paralympiques Aubervilliers Collège

La flamme olympique entre au collège !

Les élèves du collège Rosa-Luxemburg d’Aubervilliers n’en revenaient pas : le 30 juin, la véritable flamme olympique des Jeux olympiques de Tokyo était dans leur collège ! A l’invitation de Paris 2024, Eric Monnin, seul Français porteur de ce symbole, était venu leur présenter sous leurs yeux ébahis.

Le collège est fermé, pourtant ce mercredi après-midi, une trentaine de jeunes albertivillarien·ne·s, de 6e jusqu’à la 3e, sont venu·e·s. « L’année s’est terminée hier avec les épreuves du brevet des collèges, explique le principal Franck Gastineau, mais nous les avons invités à cet après-midi particulier. » Et pour cause, Eric Monnin, le seul Français à avoir porté la flamme du relais olympique de Tokyo 2021, était venu leur présenter l’exemplaire du flambeau qu’il a été autorisé à garder. Fervent défenseur du drapeau aux anneaux, Eric Monnin est vice-président à l’Olympisme de l’Université de Franche-Comté, directeur du Centre d’études de recherche olympiques universitaires. Et comme tout bon professeur, il commence par donner un petit cours aux élèves. Il rappelle l’origine des jeux antiques, leur renaissance par Pierre de Coubertin, établit des parallèles entre Milon de Crotone et M’Bappé, souligne la dimension culturelle des Jeux… Les enfants sont intéressés, questionnent, mais surtout cherchent à deviner quel est cet objet si bien emballé…

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« La voilà ! s’exclame Eric Monnin en brandissant la flamme. Chaque organisateur des Jeux dessine son flambeau. Les Japonais, comme souvent, y ont associé haute technologie et modernisme. Elle est réalisée en aluminium provenant du recyclage des bâtiments d’hébergement des victimes de la catastrophe de Fukushima. Mais sans aucune soudure, avec la même technologie que le train rapide japonais, le Shinkansen. Le manche renferme une capsule d’hydrogène qui sert de combustible. Mais comme la flamme de l’hydrogène est bleue, celle-ci subit une catalyse qui lui donne une belle couleur orangée. Et si vous la regardez depuis le dessus, les bords du flambeau forment cinq pétales, comme la fleur du cerisier sakura, un autre symbole du Japon… »

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Les questions fusent : « Est-ce que c’est la seule ?
  Non, il en existe 10 000, pour pouvoir réaliser le relais. Mais celle-ci m’a été donnée, je suis un des rares à en posséder une, elle porte le numéro 132.
  On peut la prendre en photo ?
  Oui, mais je suis le seul à avoir le droit de la toucher, et je ne peux ni l’allumer, ni courir avec, ni la vendre.
  Alors, c’est une comme ça qu’on verra à la télé ?
  Oui, c’est une flamme comme celle-ci qui le 23 juillet allumera la vasque qui brûlera tout le temps des Jeux. »

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Bien volontiers, Eric Monnin se prête ensuite aux jeux des photos, des selfies, se délectant des regards pétillants des collégien·ne·s émerveillé·e·s. « Cette flamme, c’est un objet qui rassemble. Je ne voulais pas la garder pour moi tout seul dans mon salon. C’est un symbole du sport tel qu’il doit être, un vecteur éducatif, influenceur de bonnes pratiques. Ces jeunes auront bientôt les Jeux juste à leur porte : il faut qu’ils en mesurent la portée et profitent de tout ce qu’ils pourront leur apporter ! »

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Photos : Franck Rondot

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