L’insertion au féminin
La direction de l’Emploi, de I’Insertion et de l’Attractivité du Département et ses partenaires, proposent, tout au long de l’année, des parcours de formation destinés exclusivement aux femmes. Objectif : lever les freins et faire tomber les préjugés.
Il n’y a pas de professions faites pour les hommes… ni interdites aux femmes. On le sait désormais, mais ça va mieux en le (re)disant. Pour Dalila Benfedda, chargée de mission Mixité au sein de la direction de l’Emploi, de I’insertion et de l’Attractivité (DEIAT), la chose est en tout cas entendue. « Si on veut que les femmes prennent toute leur place dans des métiers considérés comme masculins, il faut évidemment leur proposer de se former et même leur réserver des places en formation », insiste-t-elle. Une conviction partagée par l’association les Descodeuses qui lance au printemps, en partenariat avec le Département et Pôle Emploi, la première formation 100% femmes, pour se préparer aux métiers de la cybersécurité.
Le sport pour se remettre en selle
Autre métier d’avenir pour les femmes, celui d’agente en sécurité. L’association Pass’Sport pour l’Emploi et l’entreprise partenaire Altair proposent une formation Passerelle Emploi « qui débutera par un sas de remobilisation par le sport fin mars », précise Dalila Benfedda.
Moins sportifs, les métiers liés à la fibre optique n’en sont pas moins porteurs de nombreux débouchés. C’est pour cette raison que l’association Insertia a mis en place « Elles Fibrent », un parcours de découverte du secteur de la fibre suivie d’une formation qualifiante. La RATP souhaite elle aussi attirer des talents féminins ouvre. En avril, elle proposera une rencontre sur son site d’Aubervilliers qui permettra de découvrir le métier de conductrice de bus.
D’autres dispositifs d’insertion plus généralistes proposées aux femmes sont soutenus par le Département. C’est notamment le cas de « Femmes d’action », partenariat avec l’association La Boutique Club Emploi de Tremblay-en-France « ce parcours d’un an permet aux bénéficiaires de se remobiliser, de construire et d’affiner leur projet de retour à l’emploi à travers des rencontres avec les entreprises, des sorties, des activités sportives et des actions citoyennes », détaille Dalila Benfedda.
Se remobiliser d’abord, pour mieux rebondir ensuite.
Crédit photo : Nicolas Moulard.
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