A Montfermeil, un foyer d’accueil ouvert sur la ville
Le 2 avril était la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. L’occasion de découvrir l’accueil de jour de Montfermeil, l’AJ93 foyer Gapas, où dix-huit adultes sont accueillis en journée depuis le mois de juin. Stéphane Troussel, Magali Thibaud, vice-présidente chargée de l’Autonomie, et Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, leur ont rendu visite.
Cendrine, Claire, Abdelkrim, Rachid, Guillaume, Kamdara, Cédric, Hervé ou Claire Helli ont entre 20 et 51 ans. Tous et toutes vivent avec leurs familles et se rendent chaque jour à Montfermeil dans un établissement d’accueil pour adultes autistes géré par le Groupement des Associations Partenaires d’Action Sociale (Gapas). 8 professionnel·le·s les accompagnent au quotidien, « assisté·e·s » par quatre volontaires du service civique, deux personnes en contrat de professionnalisation et deux jeunes en insertion bénéficiant d’un contrat Parcours emploi compétence, tous recrutés en Seine-Saint-Denis.
Ateliers, concerts, visites virtuelles
Ici, les journées sont bien remplies, pas le temps de s’ennuyer. « Notre accompagnement repose sur quatre piliers : la culture, le numérique, le développement durable et le travail en Esat pour celles et ceux qui sont assez autonomes », explique Saleha Achour, directrice de la structure.
Dans le cadre de son projet culturel, l’établissement a notamment noué un partenariat avec la Villa Médicis qui lui a permis d’assister à des concerts, des ateliers culturels ou des visites de monuments - virtuelles pour le moment.
Afin sa favoriser l’autonomie grâce aux applications numériques, chaque personne accompagnée dispose de sa propre tablette avec laquelle elle accède, à travers un portail dédié, à l’ensemble du programme de sa journée. « Avec la possibilité ou non de partager cet accès avec sa famille, en fonction du souhait de chacun·e », tient à préciser Saleha Achour.

Citoyenneté et protection de l’environnement
Dans ce foyer d’accueil de jour, le développement durable et la protection de l’environnement ne sont pas des vains mots. Tri sélectif, gestion des déchets et, en cours de réalisation, un projet de jardin « connecté » où seront développées les techniques de permaculture, font partie du quotidien. « Une fois par mois, nous organisons un grand nettoyage du quartier », dit encore la directrice. Une manière de prendre soin de son environnement immédiat et de la planète, mais aussi de s’ouvrir sur la ville.
Cette structure d’accueil partageant ses locaux avec un Esat, un atelier a été rendu accessible à six des personnes acompagnées les plus autonomes. « Le travail, quand cela est envisageable est important pour leur concentration, mais aussi pour améliorer leur relation aux autres et apprendre à mieux appréhender ses déplacements dans l’espace », détaille Saleha Achour à ce propos.
Des projets soutenus par le Département
Pour ouvrir cette structure, le Gapas a bénéficié d’une aide financière du Département dans le cadre du Plan défi handicap lancé en 2016. Parallèlement, l’association a été retenu dans un nouveau projet de construction d’un établissement qui accueillera, trente-cinq résident·e·s en internat à Noisy-le-Grand. Un projet également soutenu, à hauteur de 450 000 euros par le Département dans le cadre du Plan de rebond.
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