Sa fierté d’être de Seine-Saint-Denis, elle la portait sur son maillot avec le numéro 93. Jeune retraitée du basket pro depuis cet été, médaillée olympique, la championne originaire de la Courneuve a effectué une partie de sa scolarité au collège Jean-Vilar. C’est donc tout naturellement que le Département a baptisé le gymnase du collège du nom de Diandra Tchatchouang.

Le dévoilement de la plaque au nom de notre championne, mardi 14 février, s’est fait en présence de l’intéressée, de Stéphane Troussel, président du Département, de Gilles Poux, maire de la Courneuve et de Zainaba Saïd-Anzum, conseillère départementale déléguée aux sports. Cela a donné l’occasion de rappeler le fort attachement de Diandra Tchatchouang à La Courneuve et à la Seine-Saint-Denis.

Née en 1991 à Villepinte, Diandra Tchatchouang est originaire du quartier de la gare à La Courneuve où elle a accompli sa scolarité, notamment au collège Jean Vilar. Après ses débuts au Basket Club Courneuvien, elle est repérée par les structures fédérales et intègre l’INSEP.

Un palmarès éblouissant

En 2007, elle est championne d’Europe avec l’équipe de France des moins de 16 ans, puis poursuit des études aux États-Unis à l’Université du Maryland. Elle évolue ensuite dans différents clubs professionnels français (Perpignan, Bourges, Montpellier) et remporte plusieurs titres : deux fois le championnat de France, quatre Coupes de France et une fois l’Eurocoupe. Ses qualités de leadership lui vaudront d’être capitaine pendant plusieurs saisons.

Sous le numéro 93, elle dispute 107 rencontres avec la sélection nationale et remporte quatre fois la médaille d’argent aux championnats d’Europe en 2013, 2015, 2017 et 2021, ainsi que la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Sportive fortement engagée pour la réussite des jeunes filles et la lutte contre les discriminations, notamment via son association Study Hall, Diandra Tchatchouang est aussi membre de la commission des athlètes de Paris 2024.

Retrouvez notre portrait consacré à la championne en 2019

Crédit photos : Sylvain Hitau