Rentrée de l’Académie populaire de la santé
La première promotion de l’Académie populaire de santé s’est réunie, pour la première fois, le 22 janvier 2021. Pendant un an, trente « Ambassadeurs et Ambassadrices en santé » se retrouveront, à raison d’une journée de formation par mois, afin de se préparer à leur mission : diffuser des messages de prévention afin d’aider leur entourage à prendre soin de sa santé. Un projet inédit en France, soutenu et accompagné par la Fondation BNP-Paribas et le Comité départemental d’éducation pour la santé.
Personne ne manquait à l’appel ce vendredi 22 janvier. Les trente membres de l’Académie populaire de santé de Seine-Saint-Denis avaient répondu présent·e·s lors cette séance inaugurale. Tous et toutes vivent en Seine-Saint-Denis et s’étaient porté·e·s volontaires dès l’appel à candidature lancée par le Département.
Être utiles
Dans l’assemblée, Mariette Rouillé, doyenne de cette première promotion. À 78 ans, cette Pantinoise très active est référente Santé au sein de l’antenne départementale du Secours populaire français. « Quand j’ai pris ma retraite, explique-t-elle, je me suis engagée dans des actions de promotion du dépistage du cancer du sein, puis j’ai participé à des ateliers santé avec la ville de Pantin, avant de rejoindre le Secours populaire français. ». Aujourd’hui, Mariette y anime des permanences d’accès aux droits. « Intégrer cette “Académie” c’était la suite logique de cet engagement. »
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Une suite logique aussi pour Terrence Noupian, Benjamin de l’assemblée. Volontaire du service civique, ce jeune homme de 19 ans n’a pas hésité à présenter sa candidature « J’aime bien aider, dit-il tout simplement. Et je crois que grâce à ma jeunesse, je peux apporter un autre regard et bien sûr faciliter le dialogue avec les gens de mon âge pas toujours assez soucieux des problèmes de santé. » Ce que Terrence attend de cette année ? « Apprendre et rencontrer des personnes qui ont les mêmes préoccupations que moi, qui veulent être utiles. »
Le souci de l’autre, c’est aussi le leitmotiv du Bondynois Sidy Camara. Ce vendeur de tissu a créé une association proposant des cours de français et de soniké, des services d’écrivain public et des sorties culturelles. « Il y a un très fort besoin d’orientation en matière de santé pour ces personnes qui fréquentent cette association. Je viens chercher ici toutes les informations qui me seront utiles pour mieux les accompagner et aussi créer des liens, des passerelles entre les différentes associations très actives dans le département. »
Trouver les clés
La même motivation anime Allassane Diallo travailleur social au centre socioculturel de Bagnolet et qui a créé l’association Temps Libre « Il faut trouver le moyen d’aller vers ces “invisibles” qui échappent aux radars et ne savent pas à qui s’adresser. Leur état de santé se dégrade faute d’une bonne orientation », insiste Allassane. « Je compte sur tout ce que je vais apprendre ici pour pouvoir être plus efficace dans l’aide que nous apportons à ces personnes parfois très éloignées des circuits traditionnels. »
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Un « décalage » dont Lucie Cléro, auxiliaire de puériculture au centre de PMI de Noisy-le-Grand est très consciente. « Il nous manque parfois des clés et des informations pour pouvoir apporter des réponses à certaines questions qui nous sont posées. Ce sont ces clés que je viens chercher ici. C’est pourquoi je me suis engagée. »
Un engagement auquel Stéphane Troussel a tenu à rendre hommage « Nous avons tant besoin, en cette période, de personnes comme vous qui ont le sens de l’intérêt général, de l’entraide et de la solidarité, chevillé au corps. Parce que projet répond à l’urgence de promouvoir plus largement les questions de santé en Seine-Saint-Denis ».
Une urgence que la Covid-19, qui a durement frappé le département, a une fois de plus rappelée…
Photos : Franck Rondot
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