Prenez soin de vos seins !
A l’occasion d’Octobre rose, les centres de Protection Maternelle et Infantile de Seine-Saint-Denis rappellent aux femmes les indispensables de la prévention du cancer du sein : comment pratiquer l’auto-examen des seins, un suivi médical tous les ans à partir de 30 ans et à partir de 50 ans un dépistage tous les 2 ans.
Suite aux conséquences de la pandémie, l’année 2020 avait marqué un recul historique de la participation au dépistage du cancer du sein : 42,8 % seulement des femmes concernées y ont participé. Alors qu’un dépistage réalisé à temps peut sauver la vie ! Simple et 100 % remboursé, le dépistage doit être fait tous les deux ans, dès 50 ans. En 2021, 1 femme sur 8 risque d’être touchée. Pourtant, détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas !
Dans les centres de PMI de Seine-Saint-Denis, on fait passer le message. Dès l’entrée, les affiches roses donnent le ton. "Chaque femme se rendant à notre centre reçoit un dépliant sur l’auto-palpation, explique Nathalie Carnier Tacafred, infirmière puéricultrice de PMI. Ce premier geste permet d’entamer la discussion, d’expliquer. Beaucoup de femmes ne savant pas comment effectuer l’auto-palpation. Moi-même, il a fallu qu’on me l’explique en détail avant que je sache le faire correctement ! La plupart des femmes sont conscientes du danger que représente le cancer du sein. Particulièrement celles dont l’un des membres de la famille a été touchée, ou une personne de leur entourage, une amie..."
Pendant toute la durée du mois d’octobre, les auxiliaires de puériculture, la sage-femme, la gynécologue, toute l’équipe de la PMI aborde le sujet avec les femmes qui viennent consulter. "Le lien, nous l’avons déjà avec la plupart d’entre elles qui viennent régulièrement nous voir. La relation de confiance est là, donc l’écoute aussi, nous en parlons librement. Certaines femmes cependant ne viennent qu’une fois ou deux, pour elles aussi il est important de faire passer le message, d’autant plus si elles ne l’entendent qu’une fois."
Apprendre à prendre soin de sa santé
Marie Damien, sage-femme en PMI à Saint-Ouen a elle aussi commandé de nombreux dépliants sur l’auto-palpation. "Mon rôle, c’est le suivi de grossesse. Mais comme mes collègues, je profite de ce temps pour faire de la prévention. Certaines femmes ne voient que très rarement un soignant, n’ont pas ou peu de suivi gynécologique alors ce moment où elles s’occupent de leur santé est précieux. "
Lorsqu’on lui demande pourquoi ces femmes n’ont pas de suivi médical, elle répond : "Notre population compte beaucoup de femmes en situation de précarité. Lorsqu’on ne sait pas ce qu’on va manger le soir, on a d’autres priorités que son suivi gynécologique. Nous sommes aussi confrontées à des personnes de cultures différentes, avec des tabous sur le corps, la sexualité. Mais y compris parmi mon entourage, des femmes n’ont pas un suivi régulier, de peur de maltraitances gynécologiques. Tous les praticiens ne reçoivent pas leur patientes dans le respect de la pudeur et de la dignité, même si les choses s’améliorent. C’est pour cela qu’apprendre l’auto-palpation est aussi important. Apprendre à connaître son corps, l’observer régulièrement permet de déceler une anomalie, une grosseur suspecte dès son apparition. Et on sait combien il est important d’intervenir rapidement pour les cancers du sein !"
Pour en savoir plus sur l’auto palpation téléchargez le dépliant
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