Paris et la Seine-Saint-Denis quasi sûrs d’avoir des Jeux !
Un congrès extraordinaire du CIO réuni mardi 11 juillet a décidé à l’unanimité de la double attribution des JO 2024 et 2028 en septembre prochain. Ce qui signifie que Paris et la Seine-Saint-Denis sont assurés d’accueillir les Jeux, quand bien même ils font de ceux de 2024 leur priorité.
C’est un peu la sensation d’un finaliste olympique en boxe ou en judo qui s’est emparée de Paris et la Seine-Saint-Denis après la décision extraordinaire du CIO à Lausanne mardi soir. Le projet de candidature parisien est assuré d’une médaille, mais sans savoir encore s’il s’agit de l’or ou de l’argent.
Mardi soir, les 77 membres votants du Comité International Olympique ont donc décidé à l’unanimité d’attribuer conjointement les Jeux de 2024 et de 2028 lors de la prochaine session de septembre. Ce qui fait de Paris et de Los Angeles, seuls candidats encore en lice, des vainqueurs quasi assurés. Reste à savoir dans quel ordre…
Le texte voté mardi soir précise qu’un accord tripartite devra être trouvé à ce sujet entre les deux villes candidates et le CIO. A défaut d’accord, le principe de double attribution serait abandonné et le vote du 13 septembre ne porterait alors plus que sur les Jeux de 2024.
Compte tenu des enjeux, il apparaît toutefois très probable que les deux villes parviennent à un accord. En attendant, Paris et la Seine-Saint-Denis continueront sans ciller à défendre une organisation des Jeux en 2024. En Seine-Saint-Denis, les Jeux sont en effet perçus non seulement comme la plus grande compétition sportive au monde mais comme un accélérateur de développement. Un développement en matière d’infrastructures, de logements, de transports et de créations d’emploi qui ne peut en aucun cas être repoussé à 2028.
« Nous, notre projet avec Paris, il est construit, il est organisé pour 2024. Je ne peux pas dire aux habitants de la Seine-Saint-Denis : on va encore geler quatre ans ces terrains pour le village des athlètes ou le village des médias », a ainsi déclaré sur France Bleu Stéphane Troussel, le président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, tout en se réjouissant évidemment de la décision de double attribution des Jeux.
Coeur battant des Jeux dans le projet parisien, la Seine-Saint-Denis abriterait en effet le village olympique, le village des médias ou encore la piscine olympique, autant d’infrastructures qui restent à construire et qui déboucheraient par la suite sur une seconde vie, synonymes de nouveaux logements et d’équipements sportifs. Ce département jeune, dynamique et en pleine expansion a donc besoin de l’héritage des Jeux et en a besoin dès 2024.
Mardi, une fois connue la décision de double attribution du CIO, le coeur de Sarah Ourahmoune devait en tout cas être un peu plus léger. La vice-championne olympique de boxe qui a grandi à Aubervilliers et qui a participé hier à la présentation du dossier parisien, voit clairement se profiler des Jeux en Seine-Saint-Denis. Maintenant, il faut viser l’or, c’est-à-dire 2024.
Dans l'actualité
Dhorasoo raconte son parcours et inspire nos collégien·ne·s
Des élèves du collège Jean-Vilar se sont mis dans la peau d’un·e journaliste et ont interviewé l’ancien footballeur international Vikash Dhorasoo (…)
La compagnie « La Sticomiss » crée une pièce dénonçant les LGBT-phobies
Cette compagnie de théâtre pantinoise a créé avec le soutien du Département « Cette fois, tout va bien aller » avec 6 jeunes LGBT. Née d’une (…)
Un forum pour ouvrir les chemins vers l’emploi
3850 bénéficiaires du RSA ont participé le 25 avril au Salon Insertion Formation Emploi organisé par le Département aux Docks d'Aubervilliers. (…)
« Radio 93 Bibis » : quand des habitants de Sevran donnent leur vision de la famille
Irina, Iliana et Raffaelli Teodorescu ont mené pendant 6 mois une résidence d’écriture à Sevran, dans le cadre du Campus francophone en (…)
Une crèche prend le nom de Colette Besson
La crèche située avenue Léon Blum à Bondy a été renommée du nom de Colette Besson le 26 avril, un femmage à cette athlète olympique française. En (…)
Décès du cinéaste bagnoletais Laurent Cantet
Le metteur en scène de "Entre les murs" (Palme d'or à Cannes en 2008) est décédé ce 25 avril à l'âge de 63 ans, des suites d'une maladie. Depuis (…)