Paris 2024, plus d’un milliard d’investissement pour la Seine-Saint-Denis
Vendredi 7 octobre, le Premier Ministre a annoncé un investissement de l’État d’un milliard d’euros et Stéphane Troussel une participation de la Seine-Saint-Denis de 67,4 millions d’euros.
Le comité Paris 2024 avait choisi l’auditorium du salon des expositions du Bourget pour présenter à la presse la phase 2 de son dossier de candidature. Une préfiguration, car les lieux accueilleraient le centre des médias en cas de succès dans la course aux Jeux. Les deux co-présidents, Bernard Lapasset et Tony Estanguet, ont cité en exemple la Seine-Saint-Denis, « caractéristique de ce que les Jeux sont capables d’apporter à un territoire en termes d’héritage pour les populations ».
Des infrastructures rénovées et la construction d’équipements adaptés aux besoins de la population comme la piscine olympique à Saint-Denis.
Le village olympique et paralympique, ainsi que le village des médias, qui seront reconvertis en 5 000 logements après les Jeux.
Des aménagements qui amélioreront le confort et le quotidien des habitants, ainsi que leurs déplacements (échangeurs routiers, passerelles piétonnes, murs anti-bruit, enfouissement de lignes à haute tension, structures de transport…)
A cela s’ajoute le Grand Paris Express, sur les rails pour 2024.
Le budget de ces investissements s’élève à 3 milliards d’euros. Il sera financé à 50 % par des fonds publics. L’autre partie fera appel à des fonds privés, notamment en ce qui concerne le village olympique dont la destination post Paris 2024 a déjà été anticipé pour faire de cet éco-quartier un modèle en matière de durabilité.
L’investissement public sera réparti comme suit :
Etat : 1 milliard €
Ville de Paris : 145 millions €
Région Ile-de France : 145 millions €
Département de la Seine-Saint-Denis : 67,4 millions €
Etablissement public territorial Plaine Commune : 35 millions €
Etablissement public territorial Paris Terres d’Envol : 20 millions €
7 autres collectivités : environ 78, 4 millions €
Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré : « l’État a souhaité donner l’exemple en s’engageant fortement en soutien de cette magnifique candidature. » Il a détaillé que du milliard d’euros que l’État met dans la corbeille, « 100 millions seront consacrés à la réhabilitation d’équipements sportifs, principalement en Seine-Saint-Denis. »
A propos des investissements publics, Jean-François Martins, adjoint au maire de Paris en charge du sport et du tourisme a souligné qu’« ils contribueront à la résorption des inégalités territoriales. Cette candidature constitue en cela un véritable projet de territoire, qui lie Paris et la Seine-Saint-Denis, deux départements parmi les plus jeunes et cosmopolites de France, qui grâce aux Jeux Olympiques et Paralympiques se projettent dans un avenir commun. »


Au Boxer inside club, le 93 lève les poings et relève la tête
Le club de boxe, qui a ouvert à la rentrée une salle d’entraînement à Aulnay-sous-Bois, propose aux jeunes des stages à thème pendant les vacances. Celui de décembre visait à faire gagner confiance en soi aux jeunes participant·e·s, au travers du noble art, mais aussi de cours de break-dance et de théâtre.

Zaadi-Niakaté, argent content
Si elles n’ont pas réussi à défendre leur titre de championnes d’Europe, battues dimanche 20 décembre par la Norvège en finale, les Bleues sont revenues du Danemark avec une belle médaille d’argent autour du cou. Parmi elles, Grâce Zaadi et Kalidiatou Niakaté, formées respectivement à Villepinte et Aubervilliers, ajoutent une ligne à leur palmarès et donnent déjà rendez-vous pour les Jeux de Tokyo 2021.

Agent·e·s du Département le matin, athlètes olympiques l’après-midi
Tous trois athlètes de haut niveau, Anita Blaze (escrime), Bopha Kong (para-taekwondo) et Mamadassa Sylla (lutte gréco-romaine) sont également, depuis octobre dernier, agent·e·s du Département. Ils ont en effet signé avec la collectivité une convention d’insertion professionnelle d’un an qui leur permet de mener de front, et en toute sérénité, préparation en vue des Jeux olympiques et paralympiques Tokyo 2021 et reconversion. Un combo forcément gagnant. Portraits.

Basile de Bure, les yeux dans les Verts
Dans « Deux pieds sur terre », le journaliste indépendant Basile de Bure suit toute la saison 2018-2019 des moins de 15 ans du Red Star. Mais au-delà de l’épopée sportive, ce récit enlevé et empathique dessine surtout le portrait d’une jeunesse française, celle des quartiers populaires. Interview avec l’auteur, couronné en novembre du prix Sport Scriptum pour ce premier ouvrage très réussi.