C’est dans une salle d’école primaire du quartier du Landy à Aubervilliers que Pascal Beaudet a passé sa carrière d’instituteur. Un quartier pour lequel il s’était engagé dans une association d’habitants. A la suite de ce parcours tourné vers les autres, Pascal Beaudet s’était présenté et avait été élu en tant que personnalité de la vie locale sur la liste d’Union de la gauche aux élections municipales d’Aubervilliers en 1995. Le lendemain du 21 avril 2002 et de l’annonce de la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection présidentielle, il prit sa carte au Parti communiste français. En 1997, alors maire-adjoint à la citoyenneté, Pascal Beaudet lance la « démarche quartier » à Aubervilliers afin de permettre aux habitants d’être davantage associés aux décisions publiques. Lors de son second mandat, il devient maire-adjoint chargé de l’enseignement de mars 2001 à mars 2003.

En 2003, il succède à Jack Ralite au poste de maire d’Aubervilliers. Il est candidat à sa succession mais est battu par Jacques Salvator (PS). En 2014, il remporte de nouveau l’élection municipale, mais démissionne en 2016, en demeurant toutefois membre du conseil municipal. En tant que maire d’Aubervilliers, il a notamment obtenu de l’Etat lors de son premier mandat le prolongement de la ligne 12 métro jusqu’à Mairie d’Aubervilliers. Cette station devrait être mise en service au mois de mai prochain. Il a également lancé la ZAC (Zone d’Aménagement Concertée) Porte d’Aubervilliers/canal Saint-Denis, qui a conduit à la construction d’un nouveau quartier (centre commercial Millénaire, Fashion center…).

Pascal Beaudet a également été deux fois élu départemental. Il fut conseiller général du canton d’Aubervilliers-Est de 2011 à 2015 et conseiller départemental du canton d’Aubervilliers de 2015 à 2021.

Sur sa page Facebook, Stéphane Troussel, président du Département de Seine-Saint-Denis, a déclaré : « Je tiens à saluer le parcours et l’engagement exemplaires de celui qui fut maire d’Aubervilliers, puis conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis, jusqu’à l’année dernière encore. Pascal avait cette volonté infatigable d’agir au service de tou.te.s les habitant.e.s, et en particulier des plus jeunes, au travers de l’éducation dont il avait fait son grand combat. »