Fabien Tran, à la recherche de l’équilibre
A 15 ans, ce karatéka du KCVO 93 de Villepinte est l’un des espoirs de la discipline, fier d’être un des membres de la Génération 2024 de la Seine-Saint-Denis. Portrait.
Quand il part de la cité Pasteur pour se rendre au collège Françoise-Dolto, rien ne distingue Fabien Tran des autres collégiens de Villepinte. Les mêmes rires, les mêmes préoccupations… Tout change lorsqu’il revêt son kimono.
« Quand je monte sur le tatami pour présenter mon kata, je rentre dans une bulle. Je fais le vide, je n’entends plus ce qui se passe autour de moi. Je me concentre sur mes gestes, ma respiration, mon équilibre. J’imagine un adversaire en face de moi, je visualise les cibles à atteindre, ça m’aide dans la précision de mes gestes. Lorsque j’ai fini et que je sors du tatami, ce n’est pas la peine de me parler tout de suite, je n’entendrai pas ! »

Fabien Tran a commencé le karaté « parce qu’avec mon père, on regardait beaucoup de films d’arts martiaux, de Bruce Lee, Jackie Chan. » Fabien pousse alors la porte du dojo le plus proche de son domicile, le KCVO 93 de Villepinte. Dirigé par Philippe Leprince, ce club fait partie des meilleurs d’Ile-de-France et reçoit le soutien du Département. Il brille particulièrement dans la discipline des katas. Le KCVO 93 compte dans ses rangs Geoffroy Monnin et Lucas Jeannot, vice-champions du monde en kata synchronisé. Philippe Leprince explique : « Le karatéka doit présenter un ensemble de mouvements strictement codifiés. Présenter un kata, c’est un travail sur soi-même. Sa réussite, son harmonie dépendent de la personnalité et de l’état d’esprit du karatéka au moment où il l’exécute. »
Une discipline qui séduit tout de suite Fabien qui s’est illustré au niveau national depuis qu’il est pupille, jusqu’à devenir double champion de France minime. Pour cela, Fabien reçoit le soutien de sa famille et du club qui met à sa disposition un coach mental et un préparateur physique de qualité. « Tout cela n’aurait pas été possible sans le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis et la subvention de 3000 euros qu’il accorde aux clubs pour aider les sportifs de la Génération 2024. » précise Philippe Leprince. Fabien confie qu’il est particulièrement fier d’avoir le soutien de son département. « Ça prouve qu’on a confiance en moi, que je ne suis pas n’importe qui. Ça me donne de l’ambition, même si les Jeux olympiques de 2024, c’est encore loin. Pour l’instant, ce n’est qu’un rêve. En kata, il faut procéder par étapes, à chaque entraînement améliorer un détail, pour réussir dans les échéances qu’on s’est fixées. » Prochain objectif, remporter le titre national cadet le 7 avril !
Photos : Sylvain Hitau
Dans l'actualité
Bus Tzen 3 : participez au projet
Le bus Tzen 3 reliera Paris 19e aux Pavillons-sous-Bois. Une concertation est lancée du 12 mai au 30 juin pour recueillir votre avis sur le (…)
Les moins de 21 ans féminines du Tremblay volley entrent dans l’histoire du club
Pour la première fois dans l’histoire du Tremblay AC volley, une équipe de jeunes - en l’occurrence les moins de 21 ans féminines - est en phases (…)
L’association « À Chacun Son Cocon » développe les ateliers de bricolage solidaires
Créée au lendemain du premier confinement, en 2020, et lauréate du dispositif Agir In Seine-Saint-Denis l’année suivante, l’association « À Chacun (…)
Elles désirent voter
Le 29 avril 1945 sont organisées les élections municipales où 12 millions de Françaises sont appelées à voter pour la première fois. En (…)
Hôtel avec une âme
Intrigués et séduits par une maison de maître aux volets fermés, Anne et Sélim désirent l’acquérir. Leur objectif : la transformer en hôtel et (…)
Quand la musique rencontre le végétal
Inutile de chercher ses œuvres sur Deezer ou Spotify. Alors qu’il a composé plus de 130 œuvres, Nicolas Frize n’a souhaité en enregistrer aucune. (…)