Octobre rose, le Département mobilisé
Durant tout le mois d’octobre, les centres de Protection Maternelle et Infantile de Seine-Saint-Denis sont mobilisés pour sensibiliser les femmes sur la prévention du cancer du sein.
Dès l’entrée, les affiches roses donnent le ton. "Chaque femme se rendant à notre centre reçoit un dépliant sur l’auto-palpation, explique Nathalie Carnier Tacafred, infirmière puéricultrice et responsable de la PMI les Papillons de Montreuil. Ce premier geste permet d’entamer la discussion, d’expliquer. Beaucoup de femmes ne savant pas comment effectuer l’auto-palpation. Moi-même, il a fallu qu’on me l’explique en détail avant que sache le faire correctement ! La plupart des femmes sont conscientes du danger que représente le cancer du sein. Particulièrement celles dont l’un des membres de la famille a été touchée, ou une personne de leur entourage, une amie..."
Pendant toute la durée du mois d’octobre, les auxiliaires de puériculture, la sage-femme, la gynécologue, toute l’équipe de la PMI aborde le sujet avec les femmes qui viennent consulter. "Le lien, nous l’avons déjà avec la plupart d’entre elles qui viennent régulièrement nous voir. La relation de confiance est là, donc l’écoute aussi, nous en parlons librement. Certaines femmes cependant ne viennent qu’une fois ou deux, pour elles aussi il est important de faire passer le message, d’autant plus si elles ne l’entendent qu’une fois."
Marie Damien, sage-femme en PMI à Saint-Ouen a elle aussi commandé de nombreux dépliants sur l’auto-palpation. "Mon rôle, c’est le suivi de grossesse. Mais comme mes collègues, je profite de ce temps pour faire de la prévention. Certaines femmes ne voient que très rarement un soignant, n’ont pas ou peu de suivi gynécologique alors ce moment où elles s’occupent de leur santé est précieux. "
Lorsqu’on lui demande pourquoi ces femmes n’ont pas de suivi médical, elle répond : "Notre population compte beaucoup de femmes en situation de précarité. Lorsqu’on ne sait pas ce qu’on va manger le soir, on a d’autres priorités que son suivi gynécologique. Nous sommes aussi confrontées à des personnes de cultures différentes, avec des tabous sur le corps, la sexualité. Mais y compris parmi mon entourage, des femmes n’ont pas un suivi régulier, de peur de maltraitances gynécologiques. Tous les praticiens ne reçoivent pas leur patientes dans le respect de la pudeur et de la dignité, même si les choses s’améliorent. C’est pour cela qu’apprendre l’auto-palpation est aussi important. Apprendre à connaître son corps, l’observer régulièrement permet de déceler une anomalie, une grosseur suspecte dès son apparition. Et on sait combien il est important d’intervenir rapidement pour les cancers du sein !"
Pour en savoir plus sur l’auto palpation téléchargez le dépliant
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