J-1, Paris et la Seine-Saint-Denis ont rendez-vous avec les Jeux 2024
EN DIRECT DE LIMA. La délégation française est bien arrivée à Lima, ville où le CIO confirmera mercredi l’identité de la ville-hôte des Jeux de 2024. Parmi eux Sarah Ourahmoune, Marie-José Pérec et Stéphane Troussel... Le président du Conseil départemental croise les doigts pour que Paris et la Seine-Saint-Denis remportent l’organisation des Jeux 2024.
Mercredi à 20h, on saura… C’est le moment où le président du Comité international olympique Thomas Bach révélera le nom de la ville-hôte des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, avant d’en faire de même pour ceux de 2028.
Deux villes sont encore en lice, pour une finale à la photo finish déjà bien connue. A Paris et à la Seine-Saint-Denis l’édition de 2024, à Los Angeles celle de 2028. Cette répartition fait suite à un accord entre les deux candidats et le CIO lui-même, conclu cet été.
Le suspense a beau être éventé depuis longtemps, le moment est tout de même crucial pour Paris. 100 ans que la capitale française n’avait plus accueilli les Jeux. A l’époque, c’était d’ailleurs à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, que le premier village olympique de l’histoire s’était installé.
Et pour la Seine-Saint-Denis, pensez donc ! Dans l’avion emmenant lundi la délégation française pour Lima, les représentants séquano-dionysiens de la candidature mesuraient toute l’importance de la décision pour le département. La vice-championne olympique de boxe Sarah Ourahmoune, qui a grandi à Aubervilliers et le président du Conseil départemental Stéphane Troussel, d’ailleurs réunis pour la photo commune, avaient conscience de vivre un moment historique.
C’est qu’en 2024, une bonne partie des Jeux se déroulera en Seine-Saint-Denis, qui abritera à la fois le village olympique, le village des médias, le Stade de France, le centre nautique, la piscine de Marville devant accueillir le waterpolo et des pavillons provisoires devant héberger les épreuves de badminton, volley-ball et tir.
De quoi donner le sourire aux amateurs de sport de ce département, mais aussi à tous les autres. Car les Jeux 2024 sont vus comme « un accélérateur pour le développement du territoire », comme le dit Stéphane Troussel. Avec un village olympique reconverti ensuite en ensemble résidentiel, des infrastructures de transport qui doivent être prêtes avant les Jeux - le Grand Paris Express- ou encore des créations d’emploi, l’impact des Jeux sur la Seine-Saint-Denis devrait en effet être largement positif.
Sans compter l’opportunité unique de montrer la Seine-Saint-Denis telle qu’elle est : vivante et accueillante, à mille lieues des clichés habituels. « Longtemps parent pauvre de l’Île-de-France voire de la France, ce qui me faisait mal pour lui, le département va être mis -grâce aux Jeux- dans une lumière extraordinaire. Nous allons recevoir le monde entier : vous vous imaginez ! » insistait à ce propos l’ex-taekwondoïste Gwladys Epangue, à quelques heures du verdict.
Reste la dernière ligne droite, où, comme le sait tout bon sportif, il ne faut pas se désunir. Lundi soir, les 8 intervenants devant exposer mercredi le projet olympique français devant le CIO en étaient déjà à leur troisième répétition. Le diable se niche dans les détails…
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