Messagère de l’hymne du printemps arabe avec « Kelmti Horra », dont le titre signifie en arabe "Ma parole est libre", Emel Mathlouthi pratique les alliances révolutionnaires : dans Ensen, nouvel album enregistré dans sept pays différents, rythmes tunisiens se mêlent aux beats électroniques, gumbri, zukra et bendirs se frottent aux textures riches d’un orgue ou d’un hypnotisant synthétiseur.

Des gongs battants comme autant d’appels à désobéir portent aux nues l’envoûtante voix d’Emel, artiste et femme qui décuple le pouvoir libérateur du chant face à l’oppression.

Emel Mathlouthi, née le 11 janvier 1982 à Tunis, est une chanteuse et auteure-compositrice tunisienne.

Lors de la révolution tunisienne de 2011, l’artiste engagée est sur place pour une série de concerts.
Le 19 septembre 2013, elle participe au premier concert de femmes solistes donné à l’opéra de Téhéran depuis la Révolution iranienne de 1979.
En 2017, la chanteuse tunisienne, égérie de la révolution, est écartée de la programmation du Festival international de Carthage, après des mois de travail autour d’une œuvre originale. Sous la pression du public et des médias, elle réintègre la liste des artistes et se produit le 12 août, accompagnée d’un joueur de ney, de percussionnistes tunisiens et d’un orchestre symphonique français, dont une partie des musiciens sont issus de l’Orchestre Debout, formé lors du mouvement Nuit debout qui prend place en France dès mars 20167.

 Quand  : le 2 février de 20h30 à 22h00
  : Houdremont, Scène conventionnée
11 Avenue du Général Leclerc, 93120 La Courneuve, France
 Tél  : 01 49 92 61 61
www.houdremont-la-courneuve