Bilan d’une année scolaire dans un collège tout neuf
En septembre 2018, l’équipe pédagogique et les élèves faisaient leur rentrée dans le nouveau collège Solveig-Anspach, à Montreuil. La page était blanche, tout était à écrire… Retour dans l’établissement à la veille des grandes vacances pour faire le bilan de l’année écoulée.
Parties de baby-foot et d’échec au foyer, jeux de ballon sur le plateau sportif et discussions au milieu de la cour… Au collège Solveig-Anspach, ça bat son plein à l’heure de la pause méridienne. En ce jour de juin, le beau temps et la fin de l’année sont dans l’air. Les vacances sont proches et tant mieux car si l’année s’est bien déroulée, c’est épuisant de faire fonctionner un collège pour la première fois. « C’est un formidable challenge et une expérience enthousiasmante, mais qui demande beaucoup d’énergie, explique Mme Dormane, la principale-adjointe. Nous sommes parti·e·s de rien, personne ne se connaissait, ni les agent·e·s, ni les enseignant·e·s, ni les élèves, ni la principale et moi ! Cela a été source de dynamisme, car entre nous il n’y avait aucun passif, que de l’actif à construire ».
Que ce soit les agent·e·s, les enseignant·e·s, les surveillant·e·s ou les élèves, tous et toutes ont donc dû faire connaissance, mettre en place des règles et des habitudes. M. Gueye, responsable de la restauration scolaire, est fier que les élèves mangent à l’heure chaque jour. « On partait de loin ! se souvient-il. À la rentrée, j’ai dû apporter des couteaux de chez moi car il manquait encore des choses ! Tous les agent·e·s venaient d’ailleurs. On n’était pas forcément en phase et il a fallu que tout le monde s’adapte. » Seul bémol, les repas préparés en cuisine centrale ne sont pas au goût de tous les élèves. « C’est le seul truc pas bien du collège, la cantine n’est pas bonne alors on mange du pain », s’exclame une élève de 4e, un brin rebelle.
La mise en place d’un collège neuf est un travail de longue haleine. « Nous sommes constamment en phase d’ajustement, on met en place des ressources, des moyens, poursuit la principale-adjointe. Notre collège est en phase d’expansion et nous devons gérer la montée des effectifs et permettre à chacun de prendre sa place. » Cette année, le collège n’était pas à sa capacité maximale avec quelque 250 élèves. À la rentrée, il devrait y en avoir environ 130 de plus, puis cela va encore monter en puissance pour atteindre à terme les 600 élèves.
La secrétaire de direction n’est pas prête d’oublier « le travail monumental » accompli. « Il a fallu créer tous les dossiers, toutes les étiquettes », s’exclame-t-elle tout en saluant le dynamisme de la direction qui a su insuffler l’envie et l’implication de tous et toutes au sein du collège. Côté enseignant·e·s, même constat. « On a travaillé comme des dingues, explique une professeure de mathématiques mais c’était intéressant et revigorant car on a dû construire nos pratiques et nos habitudes ensemble. On a eu la chance aussi que le collège soit terminé pour la rentrée. Dans les couloirs, ça circule bien parce que les couloirs sont plus larges que dans les anciens établissements. Et nous avons une très belle salle des professeurs, lumineuse, avec une terrasse ! ».
L’autre grand atout de ce nouveau collège, ce sont les installations sportives. « Elles sont grave bien ! » résume un jeune 6e. M. Soulier, professeur d’EPS, a beaucoup apprécié la liberté de pratique donnée par le grand gymnase, le plateau sportif et le parc des Guilands qui jouxte l’établissement. « Le point fort de nos installations est le mur d’escalade puisque peu d’élèves avaient déjà pratiqué cette activité. Elle permet de développer chez eux énormément d’autonomie et un rapport plus mature concernant leur sécurité, celle d’autrui et le risque perçu, s’enthousiasme-t-il. Le parc des Guilands nous a aussi permis de pratiquer des activité de plein air telles que la course d’orientation et le biathlon athlétique ». Autre point positif, le plateau sportif. Au-delà de la pratique en cours d’EPS du handball ou du basket, il est accessible lors des récréations, ce qui permet aux élèves de se défouler et de faire du sport de façon quotidienne.
En termes d’équipement numérique, Rita, élève de 4e, est aussi très enthousiaste. « On a des ordinateurs portables, des tablettes qu’on utilise par exemple en maths, c’est vraiment bien équipé », se réjouit la jeune fille, qui avait pourtant dû quitter à regret son ancien collège et ses copines, il y a un an. Mais à la voir rigoler dans la cour, on comprend vite que de nouvelles amitiés sont nées. Comme le résume Ewen, élève de 6e « il y a de l’ambiance dans ce collège ! ».
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