Althéa Laurin, et si pour ses premiers Jeux...
Habitant et formée à Epinay-sur-Seine, la championne d’Europe de taekwondo (19 ans, +67kg), qui entre en lice ce mardi, n’a pas froid aux yeux pour sa première sélection olympique. Clairement, son objectif est l’or…
A sept ans, Althéa Laurin avait pris le chemin de l’école municipale des sports d’Epinay-sur-Seine : "L’idée était de faire du karaté. Mais, au moment de l’inscription pour l’essai, comme je ne connaissais pas les règles, je me suis trompée de file". Résultat ? Elle se retrouve au taekwondo, sport d’origine coréenne, embrassé de suite à bras le corps.
A l’heure où le karaté entre au programme olympique à Tokyo, la combattante n’a "aucun regret". Ni aucun complexe à la veille de sa première participation olympique : "Je compte bien revenir à Epinay avec l’or. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais j’y crois…", dit celle qui tombera au premier tour face à la Mexicaine Briseida Acosta.
Première en bleu, première en or !
Dès sa première sélection en équipe de France senior en 2020, l’actuelle licenciée à Asnières, l’avait honorée en devenant championne d’Europe. Depuis, la championne du monde junior de 2018 est annoncée comme la digne héritière des Pascal Gentil, Myriam Baverel, Gwladys Epangue ou Haby Niaré, aînés médaillés olympiques.
Face aux mesures drastiques nippones jusqu’à ne pas défiler à l’ouverture et rester dans une bulle avec sa coéquipière et ses deux entraîneurs, Althéa Laurin (19 ans) reste, malgré son jeune âge, impassible : "Je ne dois pas commencer par me laisser perturber par tel ou tel fait lié à la pandémie. Je suis aussi les conseils d’anciens, notamment de Gwladys (Epangue) qui me dit de rester calme et concentrée."
"Une vraie éponge..."
En 2017 où elle fut championne d’Europe junior pour sa première sélection, la Courneuvienne Gwladys Epangue, médaillée olympique de bronze en 2008, était l’entraîneure d’Althéa Laurin : "C’est un vrai talent ! Elle sait ce qu’elle veut, elle n’avance jamais dans le flou. C’est aussi une vraie éponge, appliquant quasiment dans l’instant ce qu’elle apprend. Grâce à son audace, ça ne m’étonnerait pas qu’elle réussisse à Tokyo…"
Depuis l’entrée du taekwondo aux Jeux en 2000, la France court toujours après sa première médaille d’or.
Alors la Spinassienne Althéa, altius ?
Crédit photos : DALS / FFTDA
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