Eau & assainissement

Les anges-gardiens de la Seine à l’œuvre

Un petit trou dans un tuyau peut avoir des grosses conséquences sur la santé de la faune et la flore de la Seine... sauf si les équipes de la direction de l’Eau et de l’assainissement du Département interviennent à temps. C’est justement ce qui s’est passé ce samedi 11 septembre.

Samedi 11 septembre, 16 h. Le système de surveillance de la DEA détecte un rejet anormal d’eaux usées dans la Seine au niveau station de déversement Ambroise-Croizat à Saint-Denis. L’alerte est alors donnée pour une intervention en urgence. En moins d’une heure, deux agents d’astreinte, accompagnés de deux collègues en repos ce jour-là mais volontaires pour leur prêter main forte, sont sur place. Ils constatent que ce rejet d’eaux sales en milieu naturel est dû à l’affaissement d’une vanne. En moins de six heures, la pièce nécessaire à la réparation est récupérée dans un des ateliers de la DEA situé à Gournay-sur-Marne, le trou dans le flexible commandant la vanne est colmaté et le déversement est stoppé. À 20h30, tout était rentré dans l’ordre.

Un travail d’équipes !

En parallèle de cette intervention, des échanges ont eu lieu avec les équipes du Syndicat interdépartemental d’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) et le service Assainissement de la Ville de Paris afin de réduire les apports vers le collecteur du Nord et la station de déversement Ambroise-Croizat, et donc les rejets d’eaux non dépolluées dans la Seine. Le SIAAP a également mis en route ses « ilots de survie » en Seine afin de limiter l’impact de ce déversement accidentel sur la santé de la faune et de la flore du fleuve. La cheffe du service de la Police de l’eau a été tenue au courant en temps réel de la situation.
Dès le lundi matin, tout était ensuite mis en œuvre à la DEA pour conforter la réparation d’urgence du week-end.

Cet incident, heureusement rare, rappelle que, malgré des procédures d’entretien et maintenance rigoureuses et la télésurveillance, une dégradation ponctuelle de la qualité des cours d’eau reste possible… d’où l’importance d’une organisation sans faille de la DEA et l’engagement de ses agent·e·s à tout moment. Les poissons leur disent merci et les athlètes olympiques qui nageront en 2024 dans la Seine peuvent être rassuré·e·s !

Légende photo : Un agent égoutier de la DEA lors d’une intervention pour le dévoiement des canalisations d’eau et d’égouts sur le chantier du prolongement de la ligne de métro 14 à Saint-Ouen en novembre 2015. Crédit : Eric Garault.

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