La Seine-Saint-Denis au cœur du projet olympique

Le Stade de France, un centre aquatique à Saint-Denis, un village olympique à Pleyel
– Bords de Seine, des pavillons sportifs au Bourget, un Centre des médias au Bourget, une piscine à Marville.. autant d’infrastructures prêtes, ou en cours de construction, pour accueillir les JO 2024.

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Sites existants

• Le Stade de France
Ce fut déjà le théâtre des exploits des Bleus en 98 ou du relais 4x100m féminin en 2003. Ce haut lieu du sport, basé à Saint-Denis, accueillerait les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux et l’une des épreuves-reines de la quinzaine˜ : l’athlétisme. Il y aurait ensuite un bis repetita pour les Jeux paralympiques, en septembre 2024.
• Le Centre et le Village des médias au Bourget et à Dugny
Situé au parc des expositions du Bourget (qui a récemment accueilli la COP21), ce Centre doit pouvoir accueillir 25-000 journalistes pendant
la compétition. Un Village des médias, d’une capacité d’hébergement de 6000 personnes, est également prévu à Dugny. À l’image du Village olympique et paralympique, cette structure serait ensuite reconvertie en logements.
• La piscine de Marville
Devant accueillir le water-polo, cet équipement, situé dans le parc interdépartemental des sports de Marville, à La Courneuve, fera l’objet d’une rénovation

Sites à construire

• Le centre aquatique à Saint-Denis
Un bassin de 50 mètres, plusieurs tours de plongeon, 15 000 places durant la compétition ramenées ensuite à 2500 : cette piscine olympique, juste en face du Stade de France, serait l’un des fleurons des Jeux et aiderait grandement à combler le retard du département en matière de bassins. C’est le seul site permanent qui devra être construit spécifiquement pour les Jeux 2024.
• Le village olympique Pleyel – Bords de Seine
À cheval sur les villes de l’Île- Saint-Denis, Saint-Ouen et Saint-Denis, le village pourra accueillir jusqu’à 17 000 athlètes. Niché en bord de Seine, ce site allie un cadre idyllique et un intérêt patrimonial : le restaurant des athlètes se trouverait par exemple dans la grande nef de la Cité du cinéma. Ce serait vraiment le cœur battant des Jeux puisque la plupart des sites de compétition seraient situés dans un rayon de 10km.
• Les pavillons I et II, et le stand de tir au Bourget
Volley-ball, badminton et tir olympique : ces trois disciplines se dérouleraient dans des structures temporaires construites au Bourget.
Fidèle aux exigences du CIO, le comité de candidature a privilégié le caractère éphémère de ces sites pour ne pas laisser par la suite des bâtiments inexploités.

Le calendrier olympique en quelques dates :

7 octobre 2016 date limite de dépôt du 2e volet du dossier olympique :
« Gouvernance, aspects juridiques et financement des sites »

3 février 2017 date limite de dépôt du 3e et dernier volet :
« Livraison, expérience et héritage en termes de sites olympiques »

Avril 2017 visites de la commission d’évaluation

13 septembre 2017 élection de la ville-hôte à Lima (Pérou)
Les concurrents de Paris - Seine-Saint-Denis : Los Angeles, Rome et Budapest.


Les Jeux en quelques chiffres :

70% DES COMPÉTITIONS SE DÉROULERAIENT SUR DES SITES DÉJÀ EXISTANTS et 25% sur des sites temporaires, à l’image des pavillons accueillant le tir, le badminton et le volley-ball au Bourget. La marque de Jeux à taille humaine

70 000 postes de bénévole nécessaires durant les Jeux

6,2 MILLIARDS D’EUROS
C’est le budget prévisionnel total pour accueillir les Jeux en cas d’obtention de l’événement (coût final de Londres : 10,9 milliards d’euros)

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