Seine Saint-Denis
Sevran Demain l’urbain

Parc forestier de la Poudrerie : inauguration d’un lieu pour tout-petits et signature d’un manifeste

Le dimanche 5 juin 2016 a eu lieu l’inauguration du "Jardin d’émerveilles", lieu de rêve pour les tout-petits et les parents au parc départemental de la Poudrerie à Sevran ; l’occasion pour le Président du Conseil départemental de signer un manifeste pour l’avenir du parc.

Après l’inauguration du "Jardin d’émerveilles", Stéphane Troussel, Président du Conseil départemental, et des élus locaux dont les maires de Livry-Gargan, de Sevran, de Vaujours, de Villepinte, de Tremblay, et le Président des Établissements Publics territoriaux de Terres d’Envol, ont proposé, ce dimanche 5 juin, un projet d’avenir pour une ouverture du Parc, intégrant la préservation de son patrimoine naturel et bâti.

Ils ont signé ensemble un manifeste pour l’avenir du parc et pour exiger un rendez-vous au plus haut niveau de l’État pour présenter leur projet et obtenir enfin des réponses et des engagements.

Stéphane Troussel, avait déjà interpellé l’État pour qu’il prenne ses responsabilités sans délai.

Propriété de l’État, le parc forestier de la Poudrerie a été géré successivement, depuis l’arrêt des activités militaires et poudrières, par l’État, la Région et aujourd’hui par le Département de la Seine-Saint-Denis. En décembre 2016, la convention qui délègue la gestion du parc au Département de la Seine-Saint-Denis prend fin.

Pour le Président du Conseil départemental, il y a urgence à agir. : "Il est impensable, quelques mois après la tenue de la COP21 à proximité de ce parc classé site Natura 2000, que l’État ne puisse fournir de réponses aux habitants et aux élus locaux sur l’avenir du parc forestier de la Poudrerie qui accueille chaque année un million de visiteurs sur ses 137 ha.

Après plusieurs sollicitations, le Département n’a toujours pas connaissance des projets des ministères de l’Écologie et de la Défense pour l’avenir de ce parc, dont ils sont propriétaires, faut-il le rappeler ? Imaginer qu’il suffirait pour L’État de se défausser sur le Département ou les collectivités, avec la tentation de réaliser au passage une opération financière, n’est pas acceptable : l’État propriétaire doit assumer les coûts des investissements nécessaires au projet d’avenir que le Département et les collectivités souhaitent porter pour ce poumon vert de la Seine-Saint-Denis et du Grand Paris."

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