Les visages de la Seine-Saint-Denis à Rio (N°18)
Ils sont une vingtaine de sportifs à représenter la Seine-Saint-Denis aux prochains Jeux olympiques de Rio, depuis le 5 août. Français ou étrangers, ils ont en commun de s’entraîner dans des clubs du département. Alors que la Seine-Saint-Denis se sent plus que jamais d’humeur olympique à l’heure de la candidature Paris 2024, nous vous présentons ces athlètes au jour le jour.
Aujourd’hui, l’épéiste Jean-Michel Lucenay.
Du haut de ses 38 ans, Jean-Michel Lucenay s’apprêtait, comme à Pékin en 2008, à aborder les Jeux Olympiques dans une position de « remplaçant ».
N’ayant malheureusement pas réussi à se qualifier pour l’épreuve individuelle, il devait se contenter du rôle de joker lors de la compétition d’épée par équipes, derrière ses compatriotes Gauthier Grumier, Daniel Jérent et Yannick Borel. Sans doute une déception pour celui qui décrochait un titre de champion d’Europe il y a seulement quatre ans, surtout qu’il le confie sans faire de mystère, les Jeux de Rio représentent le dernier grand défi de sa carrière.
Mais qu’importe, l’épéiste du Cercle d’escrime d’Aulnay a prouvé que son expérience était un atout précieux pour l’équipe de France et qu’il était plus qu’un joker lors les grandes compétitions. Ainsi à Torun au mois de juin dernier lors des championnats d’Europe, le natif de Fort-de-France est allé chercher le bronze en individuel et a surtout pris part au parcours victorieux par équipes, en dominant l’Italie en finale.
A Rio, re-belote. Quand il a fallu entrer en piste in extremis, Jean-Michel Lucenay a répondu présent et sa contribution a été déterminante.
Son entrée en lice : 14 août
Il a le contact franc et direct, amical. Si vous êtes sportif, vous sentez tout de suite que Stevan Lebras fait partie de l’équipe. Ce Montreuillois pur jus a photographié les sportifs de Seine-Saint-Denis participant aux Jeux Olympiques et paralympiques de Rio, un travail réalisé en partenariat avec le CDOS 93 (Comité Départemental Olympique et Sportif). « Le sport, j’en fais depuis toujours. Du tennis, mais aussi des sports collectifs. Je ne pourrais pas imaginer ma vie sans. Photographier des sportifs, pour moi c’est juste une évidence. » Malgré les nombreuses sollicitations, les futurs olympiens acceptent volontiers de se faire tirer le portrait, comme l’épéiste Lauren Rembi : « On a passé notre temps à discuter, c’était un très bon moment. Je n’ai pas du tout eu l’impression d’une séance photo et pourtant, elles sont superbes ! J’ai conseillé à toutes mes copines d’y aller ! » Stevan sait rassurer les personnes qu’il photographie. « C’est important d’avoir une relation de confiance. Je privilégie les regards, ils racontent toute leur vie : leurs joies, leurs échecs, leurs espoirs… »
Retrouvez ses portraits dans notre série Compte à rebours pour Rio.
G.M.
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