Création Cinéma

Une terre de cinéma

La Seine-Saint-Denis n’a jamais cessé d’être une terre de cinéma. Meliès, Pathé, les studios Eclair, Dubbing-Brothers, Cap digital, Pôle Media grand Paris, la Fonderie de l’image, l’école Louis-Lumière. Quel est le poids économique du secteur du cinéma en Seine-Saint-Denis ?

Dès la fin du 19e siècle, les pionniers y installent leurs studios de tournage : Georges Méliès en 1897, puis Charles Pathé en 1904. Le Montreuillois Emile Reynaud, précurseur du dessin animé y inventera le praxinoscope. Et aujourd’hui ? L’histoire se poursuit…

Dans le tournage, la production et la post-production, des entreprises aussi incontournables qu’Euro Media France,AMP Visual TV, TSF, Carnot 34,Little Grand Studio, Studio Sets, Studios d’Aubervilliers (Groupe Image)… Eclair, Dubbing Brothers… s’y sont implantées. C’est là aussi en Seine-Saint-Denis, qu’on apprend son métier : deux universités Paris 8 et Paris 13, et au sein de la Cité du Cinéma : l’école de la Cité et la prestigieuse Ecole Louis-Lumière créée en 1926 sous l’impulsion de personnalités comme Louis Lumière ou Léon Gaumont.

Côté formation continue, le Conseil départemental soutientAltermédia-Creative, une association professionnelle reconnue d’intérêt général. Installée à Saint-Denis, elle accueille et oriente tous les publics à la recherche d’une information sur un emploi, une formation, une aide à la création. Sur le Campus de la Fonderie de l’image, des formations continues de monteur truquiste, technicienne vidéo multimédia, et réalisateur 3D sont proposées au côté d’une formation initiale de concepteur designer motion.

Le Département fait partie aussi du Pôle Média Grand Paris, autre cluster au chiffre d’affaires cumulé de 813 millions d’euros (pour 85 entreprises, 4 240 emplois : dont 3 371 permanents et 869 intermittents. Le Pôle, comme on l’appelle dans le milieu professionnel est notamment le leader français pour l’activité de tournage plateau : 75 % de l’offre régionale et 55 % de l’offre nationale. Il gère notamment la commission du film de Seine-Saint-Denis.

Le Conseil départemental participe au financement du Pôle de compétitivité et de transformation numérique Cap Digital, qui joue un véritable rôle de cluster pour le développement de cette filière. Cap Digital regroupe en effet plus de 1 000 adhérents : PME, grands groupes, écoles, universités et investisseurs. Il soutient à travers lui la recherche sur le numérique et des festivals internationaux de renom comme Futur en Seine sur les innovations numériques du 8 au 10 juin 2017. Et Screen4All qui s’intéresse au crossmedia et au transmedia et vient d’absorber Satis (le Salon des Technologies de l’Image et du Son) : les 8 et 9 novembre 2017 aux Docks à la Plaine-Saint-Denis.
Sans oublier les Journées des Jeunes Producteurs Indépendants les 7 et 8 juin à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, à la Plaine-Saint-Denis.

Le Département soutient à la fois les réalisateurs avec son aide au film court etCôté court, le festival du court métrage qui est aussi un lieu de ressources et de réseau pour les jeunes cinéastes. Programmé du 7 au 17 juin il s’intéresse cette année aux nouveaux médias (web séries, installations, réalité virtuelle...)

La Seine-Saint-Denis, une longue histoire d’amour avec la filière cinéma.

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