Semer les graines du rugby
Ecol’Ovale est l’une des multiples initiatives soutenues par le Département en cette année de Coupe du Monde en France pour promouvoir le rugby auprès d’un large public. Vendredi 27 janvier à Bagnolet, des enfants de 9 ans nous ont montré que le rugby « c’est trop bien, on court, on fait des passes, on s’amuse ! »
Myriam, neuf ans et un ballon ovale sous le bras, m’explique : « Le rugby, c’est pas compliqué : il faut prendre la balle, on se fait des passes, et il faut aplatir dans le but des autres ! » Depuis septembre 2022, l’USEP (Union sportive de l’enseignement du premier degré) a lancé Ecol’Ovale, un programme d’initiation au rugby à destination des élèves de primaire, soutenu par le Département, l’Education nationale et le Comité départemental de rugby. Romain Zuliani, président de l’USEP 93 explique : "Un dossier d’accompagnement a été distribué à 204 exemplaires pour aider les enseignants à mener leurs séances. Histoire du rugby, palmarès des nations, jeu de découverte du rugby, rôle des différents postes, les règles, un lexique… Chaque école participante reçoit également un kit pédagogique composé de chasubles de différentes couleurs (pour remplacer les maillots), des plots pour délimiter le terrain et quatre ballons."
De quoi s’amuser, découvrir les joies du ballon ovale, comme l’explique Hiba : « Le ballon, quand il tombe par terre, on ne sait jamais où il va ! Le mieux, c’est qu’il tombe pas, on est pas au basket ! »
Trois quiz en ligne sont proposés, un sur l’histoire du rugby, le deuxième sur la connaissance du rugby et le dernier sur les pays participants à la Coupe du monde 2023 organisée en France. Au mois de mai, Ecol’Ovale organisera des rencontres sportives dans les écoles.
« A l’occasion de la Coupe du monde, détaille Zaïnaba Said Anzum, conseillère départementale déléguée au sport, le Département veut faire vivre le rugby en Seine-Saint-Denis, que la Coupe du Monde 2023 soit une grande fête de l’Ovalie pour les petits et les grands. » En plus d’Ecol’Ovale, 6 autres dispositifs pour promouvoir la discipline envers la jeunesse sont mis en place avec le comité départemental de rugby, l’UNSS 93, Terres de France rugby et l’AC Bobigny rugby 93, plus dix autres projets menés par les clubs !
Jean-Luc Pussacq, président du comité 93 de rugby, annonçait de son côté que le comité offrait la licence FFR à chaque jeune en provenance du sport scolaire venant s’inscrire en club. Il concluait en s’adressant aux enfants : « Vous savez, en ce moment, l’équipe de France de rugby masculine compte 5 joueurs de Seine-Saint-Denis : Yacouba Camara, Cameron Woki, Demba Bamba, Yoan Tanga et Jonathan Danty. Et dans l’équipe féminine, elles sont 6 : Joanna Grisez, Madoussou Fall, Yllana Brosseau, Anne-Cécile Ciofani, Nassira Kondé, Julie Annery. Alors, qui parmi vous voudrait aussi jouer pour l’équipe de France ? »
Une forêt de bras se lève : « MOI ! »
Photos : Sylvain Hitau
Travailler au calme avec vue sur l’eau
Lancé par la FSGT93, la Coloc’ de l’Ourcq accueille tous ceux qui cherchent un endroit calme, lumineux et bien équipé pour travailler. Cet espace de co-working a pour originalité de proposer quotidiennement et gratuitement des séances de sport. Un tiers-lieu soutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis.
La Seine-Saint-Denis relance le rugby
Pour promouvoir le rugby sous toutes ses formes en Seine-Saint-Denis, le Département a signé mercredi 29 mars au stade Raoul-Montbrand de Pantin une convention avec France 2023, comité d’organisation de la coupe du monde de rugby 2023. Après celle de 2007, cette compétition se déroulera notamment en Seine-Saint-Denis du 8 septembre au 28 octobre 2023.
Découvrez la campagne « Seine-Saint-Denis, terre de rugby »
Le ballon ovale n’est plus l’apanage du Sud-Ouest. Tant dans l’élite avec nombre d’internationaux·ales que dans le sport amateur et les collèges, la Seine-Saint-Denis est bel et bien devenue une "Terre de rugby". Cela méritait une campagne que nous vous proposons de découvrir ici.
8 mars, paroles de sportives
Elles sont handballeuse, rugbywoman ou encore judoka de haut niveau, toutes licenciées en Seine-Saint-Denis. A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous leur avons demandé si on pouvait parler d’égalité femmes-hommes dans leur sport et comment celui-ci avait évolué au cours de leur carrière. Pour les trois, la réponse est assez unanime : il reste du chemin à parcourir.