Le Département de Seine-Saint-Denis est le partenaire historique du Salon du livre et de la presse jeunesse. Cette année, c’est avec une grande exposition en plein air que s’ouvrira le Salon. En plus de la tenue, cette année, du grand Salon dans sa forme classique, avec son programme de rencontres avec la création et la présence des éditeurs, les innovations imaginées en 2020, en lien avec la crise sanitaire, viennent s’inscrire de façon durable pour que cet événement majeur autour de la littérature jeunesse soit, plus encore, partagé par le plus grand nombre.
Avec :
À Montreuil, en Seine-Saint-Denis
• Un grand festival littéraire sous des formes multiples et un salon national des éditeurs jeunesse.
• Une exposition monumentale d’illustrations jeunesse déployée en extérieur.
• Des rendez-vous professionnels.
À l’échelle nationale
• Une inauguration chorale, le mercredi 1er décembre : pleins feux sur 93 artistes invité·es au programme du Salon, pour des rencontres exceptionnelles dans 93 librairies en région.
• 500 espaces littéraires partenaires (librairies, bibliothèques, CDI, lieux culturels) avec des rendez-vous autour des Pépites, de La Grande Ourse 2021, de déclinaisons de l’exposition.
• La Télé du Salon pour savourer en famille, des directs et des émissions littéraires sur l’actualité, la création, les créatrices et les créateurs de littérature jeunesse.
À l’échelle internationale
• Tout un programme de rencontres, interviews, lectures, avant-premières, en partenariat avec les instituts culturels français et étrangers.
• Des rencontres professionnelles avec les acteurs de l’édition, du livre et de l’enfance en visioconférence.
"Notre Usine à NOUS !" : 8 créations en exposition
Avec une soixantaine d’illustrations géantes de 8 talents européens de la littérature jeunesse, l’exposition « Notre usine à NOUS ! » décline les manières dont la littérature jeunesse sait dire « Nous » :
– Marie Mirgaine, Dix de plus, dix de moins, Albin Michel jeunesse : L’Empileuse teste la capacité du NOUS à repousser ses propres frontières. Dix plus dix, plus dix, plus dix... des chiens, des hiboux, des chauves- souris, des plantes, des oiseaux s’entassent les uns sur les autres, accueillis dans une toute petite maison.
Dix de plus, dix de moins, y a-t-il une limite à l’exploration du NOUS ?
– Claire Garralon, Regarder les mouches voler, À pas de loups : La Croqueuse de portraits construit les NOUS un à un. Patiemment, à petits pas. Un souvenir puis un autre, un parfum, un secret, une balade en forêt... et la galerie s’étoffe.
Regarder les mouches voler tisse un NOUS de bonheurs simples, colorés, essentiels.
– Marion Kadi, Les Reflets d’Hariett, L’Agrume : La Psyché propose des miroirs fidèles pour qui se trouve en panne de reflet. Cet engin qui explore l’intime sous toutes les coutures s’avère bien utile pour découvrir et dompter l’image de soi., celle qui NOUS constitue.
Et avec Le Reflet d’Harriet le NOUS se paye un sacré caractère !
- Lisen Adbåge, Ceux qui décident (trad. du suédois Marianne Ségol), L’Étagère du bas : Le Scrutateur étudie le comportement du NOUS en milieu hostile. Car l’esprit d’équipe n’est pas inné. La culture du NOUS n’a rien d’automatique pour certaines bandes, surtout quand il s’agit de garder le pouvoir.
Ceux qui décident ne jouent pas collectif, certes, mais jamais il ne faut désespérer de la réussite du NOUS.
– Edmond Baudoin, Solveig, texte de Mariette Nodet, Mosquito : Le Grand circuit s’adresse spécialement à ceux qui croient disparaître quand émerge le groupe : les invisibles. Il offre les voyages, les rencontres et le temps nécessaires pour trouver comment dessiner son MOI dans le grand NOUS.
Solveig le prouve, le NOUS est parfois une épreuve.
– Marit Törnqvist, L’Île du bonheur (trad. du néerlandais Maurice Lomré), La Joie de lire : Le Bateau dans le vent navigue d’île en île à la recherche du meilleur point d’ancrage. Les sirènes du bonheur sont nombreuses sur les flots... Mais atteindre sa ligne d’horizon ne se fait pas sans hésitations, sans erreurs, sans errance.
L’Ile du bonheur appréhende le NOUS comme un chemin intérieur ouvrant de nouveaux possibles.
– Claudia Palmarucci, Le Cauchemar du Thylacine, texte de Davide Cali (trad. de l’italien Béatrice Didiot), La Partie : Le Cabinet des sous-bois soigne les mauvais rêves qui se répètent. Cette machine explore, chasse et attrape nos tourments à NOUS, les vivants. Les cauchemars épineux, grinçants, baveux, poilus, visqueux, sifflants...
Le Cauchemar de Thylacine nous rappelle que le NOUS n’est pas éternel.
– Aina Bestard, La Fabuleuse Histoire de la Terre (trad. du catalan Philippe Godard), Saltimbanque : La Grande galerie enseigne l’épopée de la Terre depuis la nuit des temps. Poussières d’étoiles, Big- Bang, la venue du NOUS est bien aventureuse.
La Fabuleuse histoire de la Terre nous invite à prendre plus grand soin du NOUS.
Inscrite dans le cadre des Olympiades Culturelles en Seine-Saint-Denis, cette exposition européenne reçoit le soutien de L’Institut Ramon Llull (Catalogne), L’Istituto italiano di cultura de Paris et le Swedish Arts Council, Le Nederlands letterenfonds et l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas dans le cadre de « Ton monde, plein de merveilles ».
OÙ :
Espace Paris Est Montreuil
128 rue de Paris - 93100 Montreuil
QUAND :
Du 01/12/2021 au 06/12/2021
ACCÈS
Métro - Robespierre
Bus - 102, 115, 122, 127, 318
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