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Paris 2024 fin prêt pour lancer son COJO

Quatre mois seulement après la victoire à Lima, la phase de transition du comité de candidature est sur le point de s’achever. Les statuts du COJO ont été transmis au Comité International Olympique (CIO) pour validation, la Loi Olympique et Paralympique arrive à l’Assemblée Nationale. La Seine-Saint-Denis y a bien sûr toute sa place !

Le Comité Paris 2024 a tenu le 21 décembre 2017 un Conseil d’Administration (CA), en attendant sa dissolution et la création du futur Comité d’Organisation des Jeux Olympiques & Paralympiques (COJO) qui devraient intervenir au cours de la deuxième quinzaine de janvier 2018.

Depuis le 13 septembre, le Comité Paris 2024 a déjà accompli un chemin considérable, comme n’a pas manqué de le souligner le Comité International Olympique (CIO), réuni à Paris les 30 novembre et 1er décembre derniers, lors de son séminaire d’orientation.

Pour preuve, le Comité Paris 2024 et ses partenaires ont finalisé les statuts du futur COJO avant de les transmettre au CIO pour validation.

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Ces statuts sont essentiels puisqu’ils établissent pour les sept prochaines années, les fondements de l’organisation des Jeux.

« En trois mois nous avons posé des fondations et dessiné le cadre dans lequel agir d’ici 2024 a précisé Tony Estanguet, Président de Paris 2024.

C’est sur ces bases que nous construirons avec tous les acteurs un projet ambitieux pour le mouvement olympique, les Français et le pays tout entier.

Notre objectif avec Paris 2024 est triple :
 Une célébration populaire exceptionnelle qui marquera l’histoire des Jeux et de l’Olympisme
 Des Jeux utiles, qui laisseront un héritage fort aux populations dans toute la France
 Des Jeux exemplaires, durables et responsables en phase avec leur époque

Une gouvernance qui reflète la pluralité des acteurs
Engagés aux côtés de Paris 2024 durant toute la phase de candidature, les acteurs publics dont ceux de Seine-Saint-Denis seront pleinement représentés au sein de tous les organes de gouvernance du COJO.

Les instances dirigeantes du COJO reflètent également la pluralité des acteurs qui seront amenés à contribuer au succès des Jeux. Le Conseil d’Administration du COJO Paris 2024 pourra ainsi intégrer des personnalités qualifiées issues de la société civile ou du monde économique, aux côtés d’ un représentant des organisations syndicales et d’un représentant des organisations patronales.

Le mouvement sportif majoritaire dans les instances du COJO

Comme lors de la phase de candidature le mouvement sportif sera majoritaire au sein des différentes instances de gouvernance du COJO, que ce soit au Bureau Exécutif (BE), qu’au Conseil d’Administration
(CA).

Tony Estanguet présidera donc ce COJO. Il a retenu Etienne Thobois pour occuper le poste de Directeur Général.

Le COJO s’impose les plus hauts standards d’éthique et de transparence
Tony Estanguet et l’ensemble des membres fondateurs ont souhaité s’imposer les plus hauts standards en matière d’éthique et de transparence.

Les statuts du COJO confirment la mise en place de plusieurs organismes
de contrôle :

 Un comité des rémunérations composé de 8 personnes issues des secteurs public et privé
 2 membres désignés par chacun des signataires du contrat de ville hôte (Ville de Paris et CNOSF),
 1 membre désigné par l’État et 5 membres de la société civile, expertes dans le domaine des ressources humaines
 Un comité d’audit composé de 7 à 9 personnes
 Un comité d’éthique composé de 6 personnes nommées par plusieurs instances publiques : Agence Française Anti-corruption, Conseil d’État, OCDE, Cour de cassation, Cour des Comptes et Défenseur des Droits.

Bien que le COJO soit quasi exclusivement financé par des fonds privés (moins de 3% du budget COJO proviennent de fonds publics et participent au financement des Jeux Paralympiques), la Loi Olympique et Paralympique va permettre d’inscrire le COJO dans le périmètre de la Cour des Comptes et de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique.

Paris 2024 sur de bons rails pour lancer le COJO en début d’année
Le transfert des compétences du comité de candidature vers le
COJO devrait intervenir au cours de la seconde quinzaine du mois de janvier
2018 à l’occasion d’un CA/Assemblée Générale de dissolution.
Cette création interviendra quelques jours avant la tenue de la 2e édition de la Semaine Olympique et Paralympique. Puis, une délégation du COJO Paris 2024 se déplacera en Corée du Sud à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de Pyeong chang.

En mars, puis en avril, le Comité International Olympique (CIO) et le Comité International Paralympique (IPC) viendront opérer une première revue de projet en prévision de la première visite de la Commission de Coordination du CIO prévue les 18 et 19 juin 2018. Un premier temps fort pour le COJO au cours duquel les sites principalement situés sur notre territoire et le projet Paris 2024 seront validés par les instances du mouvement olympique international.

La Seine-Saint-Denis représentée au COJO grâce à deux membres au Conseil d’administration avec voix délibérative, plus Stéphane Troussel, membre au bureau du COJO. Elle l’est aussi dans Solideo (la structure chargée des infrastructures des Jeux olympiques 2024), présidée par Anne Hidalgo avec un membre du bureau et un membre au CA du Département.

Enfin il est prévu à partir de 2020/21, que l’installation du COJO et ses 4500 salarié.e.s à terme se fasse dans notre département tout comme la Solideo !

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Crédit photo : Paris 2024 et KMSP

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