Luna Granada de A à Z
Luna Granada (35 ans), artiste-graveur, écrit et illustre des histoires. Avec Julie Dumetz, elle monte en 2015 une maison d’édition l’Avant-Courier et aujourd’hui, elles ont à leur actif trois beaux ouvrages. De A à Z, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Luna Granada sans jamais oser le demander.
Luna Granada, appelez-la Luna Granada. Ne cherchez surtout pas à savoir s’il s’agit d’un nom d’emprunt, d’un nom d’artiste ou celui d’une héroïne de la révolution mexicaine.
À 35 ans, cette jeune femme, bercée par les voyages, a fait ses premières armes côté cinéma, avant de poser ses valises en terre dionysienne en 2009. Là, elle découvre un monde inconnu d’elle, jusqu’alors fait de clichés et de lieux communs. Elle se lance dans la gravure sur cuivre, sur lino et sur… gomme, à l’école d’arts plastiques de Saint-Denis. Elle produit sur presse ses livres faits main et ses images.
Sa rencontre avec Julie Dumetz donne naissance à la maison d’édition l’Avant-Courrier. « Elle avait sorti un premier livre sans structure, et moi j’avait envie de monter une maison d’édition », explique Luna. « Le Chant de l’arbre », écrit et dessiné par Luna, sort en 2015, suivi par deux autres. « Je me suis sentie tout de suite Dionysienne, alors que j’ai grandi dans la Sarthe et vécu à Paris. » Aujourd’hui, Luna est l’une des ambassadrices de In Seine-Saint-Denis et prépare son prochain livre.
Luna Granada de A à Z
A comme Avant-Courrier
Dans l’univers du cirque, l’avant-courrier est la voiture qui précède et annonce la venue du chapiteau. Alors prendre ce joli nom annonciateur de joie et de surprises comme nom d’édition, pourquoi pas. « L’Avant-Courrier » est une maison d’édition associative, créée en 2015, qui édite des livres et met en place des ateliers artistiques en lien avec ses parutions.
C comme cinéma
Avant de se lancer dans la gravure, Luna Granada fait ses premières armes du côté du 7e art, rayon documentaire et entre dans une maison de production où elle touche à tout.
F comme Foire des savoir-faire solidaires
C’est là, à Saint-Denis, sur le parvis de la basilique, que toutes ses rencontres importantes se sont faites. Elle y montre ses premières gravures… Elle y rencontre en 2014 Julie Dumetz avec qui elle fera équipe. Elles lancent toutes les deux leur premier bébé « Le Chant de l’arbre » lors de l’édition 2015 et y rencontrent David Benoussaïd, un jeune graphiste dionysien. En 2016, elles y présentent « Neg Fey », une fable inspirée par les contes antillais.
G comme gravure
Après dix années de vie à Paris, Luna Granada pose ses valises à Saint-Denis en 2009 et file à l’école municipale d’arts plastiques s’inscrire en gravure. Gravure sur cuivre, sur lino, sur gomme, tout est bon pour dessiner et figer une scène de rue, un paysage urbain ou des arbres. « J’ai trouvé que cette technique me correspondait bien, gravure et textes se marient bien. Et j’ai passé un temps fou à réaliser des petits livres.
H comme Haïti
Alors écrivain public pour une association, elle reçoit Jean-Eric Ménard, 40 ans, qui souhaite raconter et écrire son histoire de vie en Haïti. Luna Granada l’écoute, et au fil des rencontres prend corps un livre « Tête nue ».
I comme In Seine-Saint-Denis
Avec sa maison d’édition, Luna Granda ambitionne de faire émerger des talents du territoire, artistes, graphistes, écrivains… Il existe une vraie richesse sur ce territoire et il faut la monter. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est retrouvée dans la démarche initiée par le Conseil départemental et est devenue, à son tour, ambassadrice du département.
T comme tampon
Elle réalise son premier livre, textes et images, « Le chant de l’arbre » en utilisant la technique de la gravure sur gomme. Avec des petites gommes d’écolier gravées, oui ça existe encore, elle répète le motif et les superpose à chaque page du livre. Papier découpé, encrage plus ou moins important, passage à l’eau, tout est bon pour obtenir ce qu’elle souhaite. Et le rendu est à la hauteur des espérances.
V comme voyage
Petite, elle rêvait devant les cartes de son atlas, adolescente, elle voyage en Amérique latine et au Mexique. Elle en a gardé des carnets de voyages remplis d’illustrations et de textes, et en a rapporté son nom d’artiste.
Z comme Zapata
Impossible d’échapper au légendaire révolutionnaire à la moustache généreuse. Elle a dû le rencontrer plus d’une fois au détour d’un de ses voyages en terre mexicaine. Mais ne serait-ce pas lui qu’on aperçoit à deux pas de la basilique…
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