J.O.P Tokyo Villepinte Aubervilliers

Les Bleues en état de Grâce !

Pilier de l’équipe de France féminine de handball, Grâce Zaadi-Deuna (28 ans), formée à Villepinte, atteint son Graal en devenant championne olympique battant en finale la Russie (25-30). A ses côtés, deux autres Séquano-Dionysiennes d’Aubervilliers, Allison Pineau et Kalidiatou Niakaté, fondent ce trio de feu en or !

« Même si je ne réalise pas encore, je sais que je fais partie d’une équipe semblant avoir fait quelque chose de grand, commente Grâce Zaadi-Deuna, demi centre des Bleues. Avec toutes les copines, je suis contente d’avoir, sans doute, marquée l’histoire. Même si tout se bouscule dans ma tête en ce moment, au fond de moi, je sais, maintenant, que je veux l’or tout le temps… ».

A Tokyo, la Villepintoise de 2003 à 2009, championne du monde en 2017, évoluant désormais à Donetsk en Russie, a été une des « taulières » comme on dit dans le jardon des sports collectifs. Cerise sur sa médaille d’or, la championne du monde 2017 est élue meilleure demi centre du tournoi olympique.

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Originaire d’Aubervilliers, Allison Pineau, maître des « pénos » (sept sur sept réussis en finale !), n’a pas failli à sa réputation, maîtresse de la forge de la première médaille olympique du hand féminin français, de la dixième médaille d’or de l’équipe de France olympique à Tokyo : « Nous avons beaucoup travaillé pour arriver à ce résultat à la hauteur de notre investissement ». Malgré ses 32 ans, la joueuse se tourne avec un grand sourire vers les Jeux de 2024 : « Réussir, ainsi, donne des ailes, rajeunit presque… ».

Cette finale perdue contre la Russie avait aussi valeur d’une revanche des Jeux de Rio en 2016 où les Bleues avaient dû trouver leur bonheur dans l’argent.

Leur prochain rendez-vous sera les championnats du monde en novembre 2022 en Slovénie, Macédoine et Monténégro où Allison Pineau sera, avec son club, en partie sur « ses » terres.

Un bronze mérité et revanchard

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Même si l’ailière au 93 sur son maillot tricolore a peu joué durant ce tournoi, la Courneuvienne Diandra Tchatchouang (30 ans) a toujours fait preuve d’un magnifique état d’esprit avec et auprès de ses coéquipières de l’équipe de France de basket : « Une équipe, c’est douze filles, soudées comme les doigts de la main si on veut faire de belles choses ! Chacune doit être actrice de tous les instants, le rester où qu’elle soit. Avec cette médaille, un rêve devient réalité ».

Après avoir été battues récemment en finale des championnats d’Europe par la Serbie, les Bleues, vice-championnes olympiques en 2016, ont su rebondir en gagnant la troisième place olympique.

Leur prochain grand rendez-vous sera la coupe du monde, en octobre 2022, à Sydney (Australie).

Athlétisme

Les pointes du 4x100 à la pointe de 2024

Déçues par des transmissions de relais encore à ciseler, les Bleues ont terminé septièmes de la finale, « loin de pays encore trop forts pour nous comme la Jamaïque (premières en 41s02), et les Etats-Unis » admettait Orlann Ombissa-Dzangue du CA Montreuil, deuxième relayeuse lancée par sa camarade de club Carolle Zahi.
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Photos : Fédération française de Handball

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