L’héritage des Jeux
S’ils sont organisés à Paris et en Seine-Saint-Denis, les Jeux olympiques et paralympiques dureront bien au-delà de 2024. Équipements sportifs, logements, transports bénéficieront à tous – et particulièrement aux jeunes – durant des décennies.
Avril 2025. Nathalie est contente, elle ira samedi encourager son petit-fils Clément lors de ses premiers championnats départementaux de natation. Depuis Clichy-sous-Bois, elle ne mettra que 20-minutes en Grand Paris Express pour rejoindre le centre nautique près de Pleyel, comme en 2024 lorsqu’elle avait assisté avec Clément à la médaille d’or de la France lors du relais 4x100m olympique.
Auparavant, en voiture, il fallait au moins 45 minutes, voire deux fois plus dans les
bouchons du samedi.
Voilà ce qui devrait arriver si Paris et la Seine-Saint-Denis obtenaient l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, dont les principales structures sont envisagées dans notre département. Et ce ne seront pas des « éléphants blancs », ces bâtiments construits spécialement pour une grande occasion et qui, une fois la fête passée, demeurent sous-utilisés, avec une note bien salée à avaler.
Non, ces équipements, la Seine-Saint-Denis en a besoin, tel le nouveau centre aquatique. Situé à proximité du Stade de France, il aura une capacité.
Ces équipements, la Seine-Saint-Denis en a besoin.
de 15 000 spectateurs. Il accueillera les épreuves de natation, de plongeon, de natation synchronisée.
Après les Jeux, il deviendra un centre aquatique dédié à la compétition et aux loisirs avec une capacité réduite à 2500 personnes. Ce sera le troisième bassin de 50m de notre département, clairement sous-équipé : la moitié des élèves entrent en 6e sans savoir nager. La piscine de Marville à La Courneuve serait également complètement rénovée pour accueillir les épreuves de water-polo.
Transports accélérés En cas d’obtention des Jeux, le village olympique et paralympique serait aménagé sur les bords de Seine. Il s’étendrait sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L’Île-Saint-Denis. Ce village de Pleyel – Bords de Seine s’étendra sur une superficie de 50 hectares, dont 5,7 de plan d’eau. Après la fête olympique, il devrait être transformé en 5000 logements. Pendant les Jeux, la plupart des athlètes (85%) seraient logés à moins de 30 minutes de leur site de compétition. La station Pleyel sera desservie par les lignes 13, 14, 15, 16 et 17 du métro plus la ligne D du RER.
Les projets de transport du Grand Paris seraient accélérés, une aubaine pour la Seine-Saint-Denis qui comprend des zones d’habitation enclavées.
Mais un atout aussi pour le dynamisme économique du secteur : l’aéroport de Paris – Le Bourget (qui accueillera le centre principal des médias) sera, par exemple, desservi par le Grand Paris Express.
Le dossier de candidature parle d’un « axe Paris – Seine-Saint-Denis », et le monde entier aurait effectivement les yeux tournés vers notre département.
De quoi lui donner une image plus juste : celle d’un territoire jeune, multiculturel, dynamique.
La Seine-Saint-Denis aime les grands événements
Au cours des vingt dernières années, tous les plus grands événements français ont eu lieu en Seine-Saint-Denis. En 1998, le monde entier avait les yeux tournés vers le Stade de France : la Seine-Saint-Denis avait su faire du Mondial une grande fête populaire.
En 2003, le public du Stade de France avait offert aux Championnats du monde d’athlétisme une ambiance inégalée. De mémoire d’athlète, jamais un stade n’avait ainsi encouragé ses athlètes ! En 2007, la Coupe du monde de rugby se déroule en France pour la première fois. La Seine-Saint-Denis accueille chaleureusement l’équipe d’Afrique du Sud. Cela lui a porté chance puisqu’elle a remporté la finale ! Et en novembre 2015, c’est au Bourget que le monde s’est réuni pour la COP21. Enfin, cette année, l’Euro de football aura une fois encore la Seine-Saint-Denis et son Stade de France pour écrin. Succès garanti !
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