En direct de Lima

Impatients de construire l’avenir

EN DIRECT DE LIMA. Immédiatement après l’annonce de l’attribution des Jeux Olympiques 2024 à Paris, Stéphane Troussel, Patrick Braouezec et les membres de la délégation nous livrent leurs réactions.

« Ce fut un grand moment d’émotions ! Comme tout le monde, j’ai vibré, j’ai même eu la chair de poule quand Anne Hidalgo et Tony Estanguet ont soulevé le panneau validant la ratification, lançant cette nouvelle aventure humaine", reconnaît le président du département Stéphane Troussel. "Aujourd’hui, devant le CIO, cette équipe de huit membres a fait une présentation extraordinaire avec émotion, précision et la capacité de montrer les forces de notre projet ».

En ce jour historique pour la France, Paris et la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel est encore « plus impatient de voir comment notre département va encore se transformer, construire… ».

A ses côtés, Patrick Braouezec, le président de Plaine Commune opine à ses propos, à ses ambitions. Puis, ce marathonien ajoute : « A partir d’aujourd’hui, nous aurons beaucoup de responsabilités dans les sept ans à venir. Avant tout, au-delà des constructions à naître, il nous faudra surtout savoir fédérer afin de partager cette aventure humaine ».

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"Es un dia historico, historico !" lance la championne de taekwondo montreuilloise Gwladys Epangue à la presse péruvienne, dont elle est devenue la coqueluche. "Un momento inolvidable ! Là, je n’étais pas dans une équipe de France de battants mais, de combattants ! Et, ce n’est pas parce que les choses se sont arrangées avec le CIO et Los Angeles, qu’il s’agit d’une demi victoire. C’est une victoire grandiose, historique ! ».


"Construire des Jeux utiles"

"Historique", c’est ce mot qui revient sans cesse parmi tous les éclats de rire des membres de la délégation française. Comme chez la boxeuse Sarah Ourahmoune, médaillée de bronze à Rio (2016) : « Forcément, nous avons vécu un grand moment d’émotions, un moment de pur bonheur après deux années de travail intense. Quand Youssef Halaoua, originaire de Tunisie, puis « Nanto » (Nantenin Keita), originaire du Mali, ont pris la parole, leur histoire a eu une résonance en moi jusqu’à me faire frissonner. Je n’ai pas versé de larmes parce que je n’y suis pas habituée. Mais, j’étais très émue. Maintenant, il va falloir construire des Jeux utiles qui transforment notre société bien au-delà de 2024… ».

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En effet, Nantenin Keita était très contente de sa prestation : « Non, non, je n’étais pas trop stressée. Puis, au final, j’ai tout lâché, tout donné comme sur la dernière ligne droite d’un 400 mètres. Mais, une autre course commence. Il va falloir être aussi bon…si ce n’est…meilleur encore ! Mais, nous avons toutes les richesses dans notre équipe, animée de belles valeurs, prêtes à nous transcender… ».

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