Déjà prêts pour les Jeux
Avant le verdict le 13 septembre-sur le choix de la ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques 2024, la Seine-Saint-Denis continue de faire encore plus de place au sport.
A six mois du verdict, la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 est désormais dans sa dernière ligne droite. Le 3 février, le comité de candidature Paris 2024 a rendu la troisième et dernière partie de son dossier – celle consacrée notamment à l’héritage des JOP - au Comité International Olympique (CIO) et frappé les trois coups de sa campagne de communication internationale. Avant la décision du CIO qui tranchera le 13 septembre entre Los Angeles et Paris, les acteurs du dossier français vont sillonner la planète pour promouvoir leur projet.
Autant d’occasions d’exposer les avancées déjà très concrètes du dossier portées ou soutenues par le conseil départemental de Seine-Saint-Denis, impliqué fortement dans la candidature et concerné par une partie importante du projet olympique sur son territoire. Depuis le printemps 2015, la Seine-Saint-Denis a engagé une mobilisation qui a été formalisée dans son « plan départemental d’accompagnement de la candidature » adopté le 22 juin.
Le Département a mobilisé l’ensemble des Établissements Publics Territoriaux de Seine-Saint-Denis – Plaine Commune, Paris Terre d’Envol, Est Ensemble, Grand Paris Grand Est ainsi que leurs communes membres – ainsi que ses partenaires locaux (clubs, associations, comités départementaux) au service de la dynamique de la candidature olympique. Car au-delà de l’événement planétaire qu’ils représentent, les JOP sont aussi à l’échelle locale un accélérateur des projets urbains et sportifs du territoire à l’image de ce qu’ils ont pu être notamment à Barcelone en 1992 ou plus récemment à Londres en 2012.
Sur les bords de Seine, entre Saint-Denis, Saint-Ouen et l’Île-Saint-Denis, l’échéance des Jeux va, elle, être le catalyseur de projets, donnant par exemple en matière de transports l’assurance que le calendrier de réalisation des lignes 14, 15, 16 et 17 du Grand Paris Express en 2023 sera respecté pour mieux desservir le futur site du village olympique ou encore celui du centre principal des médias. Enfouissement des lignes à haute tension, mur antibruit sur l’autoroute A86 ou passerelle entre la Cité du Cinéma et l’Ile-Saint-Denis font aussi partie de l’héritage que laissera la grande fête du sport.
Et, si la Seine-Saint-Denis veut les Jeux olympiques et paralympique sur son territoire, c’est aussi pour s’en emparer positivement et leur donner une dimension partagée. C’est tout le sens d’ailleurs des 24 actions concrètes mises en œuvre dans un plan d’accompagnement par de nombreuses actions de mobilisation. L’objectif ? Mettre en valeur le territoire dans les domaines sportifs, éducatifs, économiques et culturels. D’où les projets qui s’activent comme la création d’un Pôle Sport et Handicap à Bobigny qui dotera la Seine-Saint-Denis d’un lieu unique en Europe dédié à la formation et à la recherche dans de le secteur du handisport et du sport adapté. Dans les tuyaux aussi, la création d’une maison du vélo sur le canal de l’Ourcq. Ou encore, déjà bien effective, la mise sur les rails d’un plan piscines afin de répondre aux besoins de la population et de permettre aux jeunes séquano-dyonisiens d’apprendre à nager dans des conditions qui ne sont pas aujourd’hui suffisamment réunies.
Autant de terrains de jeux à investir pour les habitants du département.