Seine Saint-Denis
Musique

Africolor : Miroir sonore de l’Afrique

La 29ème édition d’Africolor, le plus grand festival de création autour des musiques africaines, a fait vibrer la Seine-Saint-Denis ! Retour en VIDÉO sur l’édition 2017 !

Tout récit est tissé de paroles, de silences, d’oublis, de souvenirs refabriqués, de fictions devenues légendes.

Pour son édition 2017, Africolor a fait une scène de ces fictions, imaginaires, petites et grandes histoires. Entre le temps fort consacré à Mé 67 et la jet-set imaginaire du coupé-décalé, entre le centenaire de Jean Rouch et le Pas de Côté consacré aux traditions inventées, le festival a navigué de souvenirs douloureux en fictions hilarantes, de récits des routes musicales en cérémonies aux ancêtres, entre vérités plurielles et créations enjaillées.

Les artistes eux-mêmes furent les faiseurs d’histoires : Kar Kar pour nous faire écouter le lien entre Louisiane et Mali, Naïssam Jalal et Noura Mint Seymali, Abou Diarra et Mehdi Nassouli pour relier le Nord et le Sud de l’Afrique de l’Ouest ; Ann O’aro, Tao Ravao, Mounawar, Danyèl Waro et Absoir pour raconter les créolités de l’Océan Indien ; Jupiter et Lexxus Legal, Roberto Negro et Valentin Ceccaldi, pour nous conter les transes urbaines du Kinshasa d’aujourd’hui.

Entre histoires d’exils et rencontres transatlantiques, Africolor a fait aussi une place aux artistes arrivants, soudanais ou syriens, pour une grande soirée à la toute nouvelle MC93 avec la complicité d’Alsarah, la plus brooklynienne des soudanaises. Puis, comme un retour aux origines du festival, Malisadio fut le spectacle autour du Mali, de ses musiques et de sa société. Écrit par Vladimir Cagnolari et Vincent Lassalle, tout en rythmes et en humour, ce spectacle sur le Mali d’aujourd’hui fut un peu l’histoire d’Africolor, qui pour ses 28 ans est resté farouchement dionysien et migrateur à la fois.

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