Compte à rebours pour Rio

Les visages de la Seine-Saint-Denis à Rio (N°7)

Ils seront une vingtaine de sportifs à représenter la Seine-Saint-Denis aux prochains Jeux olympiques de Rio, à partir du 5 août. Français ou étrangers, ils ont en commun de s’entraîner dans des clubs du département. Alors que la Seine-Saint-Denis se sent plus que jamais d’humeur olympique à l’heure de la candidature Paris 2024, nous vous présentons ces athlètes au jour le jour. Aujourd’hui, la judokate de Villemomble Laëtitia Payet.

Aujourd’hui : la judokate de Villemomble Sports, Laëtitia Payet.

Une course contre la montre. La judokate française a fait le choix courageux d’interrompre sa carrière après les championnats du monde de 2013 pour devenir maman. Était-ce possible de revenir à temps et en forme pour les Jeux olympiques de Rio ? Laëtitia Payet est la preuve que oui. Quand on y croit, tout est possible. Et la combattante en moins de 48 kg partait de loin. Entre un travail et sa vie de parent à mener de concert avec les entraînements, un poids à retrouver, et une nouvelle concurrente, Amandine Buchard, qui a émergé durant son absence et sur qui semblait miser la fédération française, Laëtitia Payet aurait pu céder. Mais c’est mal connaître la championne d’Europe des -23 ans et habituée des podiums depuis. Elle est allée chercher sa qualification avec une troisième place lors du Grand Slam de Bakou. Elle arrive à Rio avec le fol espoir de ramener une médaille et il y a de quoi y croire. Après tout, il y a quatre ans, c’est la future championne olympique, la Brésilienne Sarah Menezes, qui lui avait barré la route. L’heure de lui rendre la pareille ?

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Son entrée en lice : le 6 août

Stevan Lebras, photographe
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Il a le contact franc et direct, amical. Si vous êtes sportif, vous sentez tout de suite que Stevan Lebras fait partie de l’équipe. Ce Montreuillois pur jus a photographié les sportifs de Seine-Saint-Denis participant aux Jeux Olympiques et paralympiques de Rio, un travail réalisé en partenariat avec le CDOS 93 (Comité Départemental Olympique et Sportif). « Le sport, j’en fais depuis toujours. Du tennis, mais aussi des sports collectifs. Je ne pourrais pas imaginer ma vie sans. Photographier des sportifs, pour moi c’est juste une évidence. » Malgré les nombreuses sollicitations, les futurs olympiens acceptent volontiers de se faire tirer le portrait, comme l’épéiste Lauren Rembi : « On a passé notre temps à discuter, c’était un très bon moment. Je n’ai pas du tout eu l’impression d’une séance photo et pourtant, elles sont superbes ! J’ai conseillé à toutes mes copines d’y aller ! » Stevan sait rassurer les personnes qu’il photographie. « C’est important d’avoir une relation de confiance. Je privilégie les regards, ils racontent toute leur vie : leurs joies, leurs échecs, leurs espoirs… » Retrouvez ses portraits dans notre série Compte à rebours pour Rio.

G.M.

Demain, le portrait de la "connection noiséenne" de l’équipe de France de waterpolo, le gardien Jonathan Moriamé et son sélectionneur Florian Bruzzo

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