En direct des Jeux paralympiques

Les visages de la Seine-Saint-Denis à Rio N°21

Les Jeux à Rio ne sont pas terminés. Le 7 septembre ont commencé les Jeux paralympiques, avec là encore des athlètes licenciés dans des clubs de Seine-Saint-Denis. Aujourd’hui, coup de projecteur sur Cédrik Cabestany. Quatrième aux Jeux paralympiques en 2012, le pongiste romainvillois veut se servir de son parcours chez les valides pour remporter l’or…

Ancien membre de l’équipe de France valides, Cédrik Cabestany est aujourd’hui entraîneur de cette même équipe à l’INSEP. Mais entre-temps, à la suite d’une récente maladie neurologique, ses membres supérieurs se sont fragilisés puis affaiblis. Depuis « avec mon bras en mousse », le Romainvillois, licencié à Hyères (Var), a démarré une carrière handisport.
Après plusieurs podiums nationaux au fil de douze saisons chez les valides, le pongiste fond du bronze par équipes aux championnats d’Europe handisport en 2011, 2013 et 2015 (classe 9).

A Rio, ce droitier espère décrocher sa première médaille paralympique : « Pour y parvenir, j’ai mis en place tout ce qu’il fallait. Ainsi, je n’aborde pas l’échéance en étant sûr de moi mais en étant sûr du travail accompli. Sur ce travail, j’enracine des certitudes donc, un mental censé me donner les bonnes clés pour y arriver… ».

Soutenu par sa femme Coraline et leur petite fille Inès (2 ans et demi), présentes à Rio, Cédrik Cabestany prédit un grand avenir à son équipe de France (trois joueuses et treize joueurs) : « Comme l’équipe de France valides de judo ou d’escrime, notre équipe paralympique de pongistes est souvent grande pourvoyeuse de médailles aux Jeux. Mais, comme les deux précédentes citées, nous aurions aimé mieux faire aux Jeux de Londres en 2012 que trois médailles d’argent et cinq de bronze. A l’image du renouveau du judo et de l’escrime, nous espérons, aussi, une meilleure moisson à Rio… ».

Son entrée en lice : jeudi 8 septembre

Sophie Greuil

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