Seine Saint-Denis
Actions pour les Jeux JOP 2024

Les J.O. au collège !

Vendredi 3 février, une douzaine de médaillés olympiques sont venus rendre visite aux élèves du collège Dora Maar à Saint-Denis, à l’occasion de la remise du dossier "phase 3" de candidature au CIO et du début de la phase de promotion internationale. Mais surtout, pour les élèves, c’était la possibilité de rencontrer, poser des questions, faire du sport avec des stars du sport, et même avec le super-héros Teddy Riner !

La Seine-Saint-Denis au cœur de l’héritage de Paris 2024

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Ce matin, le collège Dora-Maar vibre d’une excitation toute particulière. Ce n’est pas tous les jours que l’on reçoit en même temps Teddy Riner, Emmeline Ndongue, Sarah Ourahmoune, Estelle Mossely, Pascal Gentil, Jean Michel Lucenay, David Smetanine, Isabelle Severino, Tony Estanguet, Mahyar Monshipour, Gwladys Epangue !

Tony Estanguet, co-Président du Comité de candidature Paris 2024 s’adresse aux collégiens : « Ce projet, nous voulons le partager avec vous. Certains d’entre vous, qui sait, seront peut-être athlètes, d’autres bénévoles, pour d’autres il s’agira de leur premier emploi. Nous les champions, nous avons appris tellement de choses grâce aux Jeux, nous avons tellement vibré grâce au sport et nous avons envie de partager cette passion avec vous. Nous avons envie que vous vous éclatiez comme nous nous sommes éclatés, que vous appreniez autant que nous. Et si tous ensemble on pousse, on peut gagner ! »

Après avoir répondu à une foule de questions de la part des enfants, le triple médaillé d’or explique : « Le comité d’organisation a souhaité venir ici car ce collège est particulièrement symbolique. Il est au cœur de notre projet avec l’implantation du village olympique et paralympique ici, et le gymnase où nous sommes sera utilisé comme site d’entraînement par les athlètes. Il nous paraissait normal de venir ici rencontrer les enfants, de les faire rêver un peu et de leur dire qu’ils seront au cœur des Jeux si nous les organisons en 2024. Venir ici ça donne du sens et de la force à notre projet. »

Les Jeux olympiques et paralympiques, les collégiens y travaillent déjà depuis plusieurs semaines. Dans cette classe de sixième, on compare le pugilat antique et la boxe olympique moderne sous la direction du professeur.
« Quelle était la durée d’un combat de pugilat dans l’Antiquité ?
- Ça ne s’arrêtait que si un des deux abandonnait ou tombait KO.
- Et aujourd’hui, quelle est la durée d’un match de boxe ?
- 10 rounds !
- 12 rounds !
- Ah, vous n’êtes pas d’accord. Très bien, alors notez-le, ce sera une question à poser à Sarah Ourahmoune. L’objectif étant de comparer les règles du pugilat avec celles de la boxe actuelle. »
La médaillée d’argent à Rio répond volontiers à toutes les questions des élèves. Des élèves qui n’en reviennent pas, comme Emeline : « C’est bizarre parce que les champions, normalement on ne les voit qu’à la télé. Mais là elle est dans notre classe, et en fait, elle a l’air toute normale ! »

Dans une salle à côté, on entend sauter, bouger, et de curieux ordres en anglais. Trois élèves donnent chacun des indications à un groupe de quatre jeunes. « Full arm circles ! » Et les élèves de tourner les bras. « Hips rotations ! » Et les hanches tournent. « Lunges ! » Et tous de faire une fente avant…
Le tout encadré, dirigé in english par Thomas Colomas, professeur d’anglais.
« Nous voulons concocter un menu de préparation pour les sportifs du monde entier. Leur montrer l’excellence du sport en France et surtout au collège Dora-Maar. Nous avons des élèves qui débordent d’énergie, et ils ont besoin de la canaliser. Associer ainsi le sport à l’anglais leur permet de donner du sens à leur apprentissage de la langue qui devient très concret. Et faire des jumping jack, c’est vraiment très concret ! Ils sont fatigués et moi aussi, mais c’est ça l’éducation, on mouille le maillot ! Et 2024, c’est un rêve qui mérite qu’on se dépense. Mais avec eux, les élèves, on va l’avoir ! »

Après les visites dans les salles de classes, tout le monde, élèves, professeurs, sportifs, élus, se retrouve dans le gymnase pour assister au spectacle préparé par les élèves, et pour certains chanceux tirés au sort, défier Teddy Riner et Emmeline Ndongue au basket !
On rejoint Jean-Michel Lucenay, médaillé d’or par équipe à l’épée lors des derniers Jeux de Rio et licencié à Aulnay-sous-Bois :
« Quels sont les éléments de votre carrière olympique que souhaiteriez transmettre à ces jeunes de Saint-Denis ?
- Comme l’a dit Tony Estanguet, je crois qu’ils ont déjà pas mal de valeurs. Le respect, le fair-play, l’excellence, l’amitié et la persévérance. Toujours se relever malgré les échecs, croire en soi et se donner à 100 % dans ce qu’on a envie de faire.

- Pourquoi avez-vous décidé de soutenir cette candidature ?
- Je trouve que c’est un beau projet pour la France, et nous en avons manqué ces derniers temps. Beaucoup d’épreuves se dérouleront en Seine-Saint-Denis, un territoire souvent délaissé, cela va faire beaucoup de bien. J’espère également que cela donnera une unité entre les départements d’Ile-de-France. Plus d’unité en France, que notre pays comprenne que ses richesses, ce sont les habitants. Qu’avec toutes leurs diversités, ils font la force de ce pays. »

La Seine-Saint-Denis veut les Jeux !

La Seine-Saint-Denis est devenue l’évidence de la candidature de Paris pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

Parce que la nouvelle candidature parisienne a trouvé dans ce territoire, dynamique, fort de sa diversité et en pleine transformation grâce à ses nombreux projets d’avenir, autant d’atouts et un visage positif à présenter au monde pour l’emporter le 13 septembre prochain à Lima. La Seine-Saint-Denis c’est également la jeunesse de la métropole pour laquelle l’héritage urbain, sportif, économique, éducatif, culturel de Paris 2024 prendra tout son sens.

C’était l’objet de la visite du Comité de candidature vendredi 3 février au collège Dora-Maar à l’occasion de la remise au CIO du dossier technique n°3 portant notamment sur l’héritage de la candidature.

Cet héritage de la candidature qui se concentre sur la Seine-Saint-Denis a également été en discussion le jeudi 2 février lors de la séance du Conseil départemental, sur la base d’un rapport présentant un point d’étape sur l’ensemble des actions engagées par le Département pour construire un héritage utile aux habitants et à l’ensemble du territoire.

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