En direct de Rio

Du Pré Saint-Gervais à Copacabana, Aurore Delobre l’a fait !

A ses frais, cette élève de Sciences-Po (22 ans) est venue pour être volontaire aux Jeux Olympiques. A l’entrée de salle de judo « Carioca Arena 2 » où elle officie. Rencontre en direct de Rio 2016.

Tous les jours, Aurore Delobre est bénévole, pendant sept heures, au même endroit. A Rio, la Gervaisienne à la toison rousse campe devant l’entrée de la zone mixte où les journalistes sont autorisés à parler aux judokas : « Là, je dois vérifier les badges, interdire l’accès aux personnes n’ayant pas le bon, et, répondre, souvent en anglais, à tout type de question(s)… ».

Là, cette ailière d’une section de rugby universitaire réalise son rêve démarré sur un coup de tête, de cœur et clic : « sur FaceBook lorsque j’ai vu, en octobre 2014, que le comité d’organisation des Jeux de Rio cherchait des volontaires. Je me suis inscrite. Et, comme il fallait venir totalement à ses frais, j’ai eu un peu de temps pour mettre de l’argent de côté. Pour finir, pour me payer mon hébergement à Copacabana, je suis allée travailler, tout le mois de juillet, dans les vignes de mon père, près d’Annonay ».

Après une journée de formation, elle a été lancée dans son premier grand bain olympique : « A la télévision, lorsque j’ai vu la Balbynienne Muriel Hurtis, interviewée après son 200 m aux Jeux d’Athènes en 2004, l’envie de venir aux Jeux m’est apparu comme une évidence. Et, comme plus tard, j’aimerai travailler dans l’événementiel sportif, venir à Rio, même bénévolement à mes frais, était une autre évidence. Mais, bizarrement, être au cœur des Jeux nous tient loin de ce qu’il s’y passe. Souvent, j’apprends tel ou tel résultat et fait, avec plusieurs heures de retard. Mais, être au cœur des Jeux me fait vivre des moments inoubliables, bien à moi. Par très grande chance, je serai en poste vendredi pour Teddy Riner. Je suis impatiente de le voir en vrai… ».

Dans la foulée de son retour en France le 26 août, notre volontaire sprintera se licencier à la section rugby de l’AC Bobigny « comme deux joueuses de l’équipe de France, présentes à Rio (Pauline Biscarat et Caroline Ladagnous)… ».

De notre correspondante spéciale à Rio, Sophie Greuil

Judo

Une championne olympique parie sur une Villemonbloise…
Championne olympique de judo en 2012, Lucie Decosse assène un commentaire très clair sur les premiers résultats de l’équipe de France féminine sans médaille : « Dans les petites catégories, les filles se sont épuisées à courir après leur qualification olympique. A Rio, résultat, elles sont cuites ! Maintenant, la plus grande chance de médaille est Audrey Tcheuméo (licenciée à Villemonble). De médaille d’or, bien sûr ! ».

Escrime

Privé de drapeau  !
Pour avoir taillé un costume au profil des tenues de sa délégation et offensé sa hiérarchie, l’Egyptien Alaaeldine Abouelkassem, vice-champion olympique de fleuret en 2012, licencié à Aubervilliers, a finalement été privé, à la dernière minute, d’être porte-drapeau lors de la cérémonie d’ouverture, remplacé par un handballeur.

Water polo

Bonnet de Noisy, au sec !
A Rio, le gardien de but Jonathan Moriamé a emporté un bonnet à l’effigie du Cercle des Nageurs de Noiséens : « J’aurais voulu le mettre de temps en temps, notamment aux entraînements. Mais, nous avons eu des consignes de ne pas porter des affaires autres que celles de notre dotation olympique tricolore. Dommage, j’aurais bien aimé, ainsi, faire un p’tit clin d’œil à mon club… »

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