J.O.P Tokyo Basket ball La Courneuve

Aux J.O. de Tokyo, Diandra Tchatchouang joue toujours en 93 !

A l’heure de sa première participation olympique, l’ailière (30 ans) n’oublie pas ses premiers paniers à La Courneuve. Quadruple vice-championne d’Europe, la native de Villepinte aux racines camerounaises arborera « fièrement » son maillot tricolore floqué du numéro 93, celui de la Seine-Saint-Denis.

« Aujourd’hui, à l’heure où je réussis à atteindre, un peu sur le tard, un objectif olympique, auquel je ne pensais pas quand j’ai débuté sur les terrains de La Courneuve, aujourd’hui je suis fière de vivre ce rêve, insufflé par des entraîneurs croisés ici et là, des bonnes personnes rencontrées aux bons moments. Ce rêve d’aller aux Jeux a mis du temps à émerger dans ma tête. Alors, aujourd’hui, je suis fière de représenter la France et le « 93 » où j’ai toutes mes racines, où j’essaye, dès que je peux, de venir aider les jeunes », avoue l’actuelle licenciée aux Gazelles de Montpellier. En effet, entre deux dribbles et rebonds, l’ailière jongle activement avec ses deux associations « Study Hall » et « Take your shot ».
Depuis trois ans, « pour montrer qu’il se passe des bonnes choses en Seine-Saint-Denis, qu’il y a beaucoup de talents et que le sport amateur a un vrai impact dans notre vie », la basketteuse porte le numéro 93 sur son maillot. Ainsi, la Seine-Saint-Denis, future terre olympique en 2024, l’accompagnera jusqu’à Tokyo « où j’ai hâte d’entrer dans la compétition même si nous jouerons les deux premières rencontres à des heures matinales un peu inhabituelles pour nous ».

« Nos egos de côtés… »

JPEG - 43.4 kioIl y a eu les « Pionnières » et les « Braqueuses » auparavant, mais Diandra Tchatchouang ne trouve pas de surnom à cette heure pour son équipe « mixte de maturité, de générations, de talents et de vécus. Nous savons toutes mettre nos egos de côté, bien travailler ensemble, être déterminées de bout en bout ».
Après la déception d’une récente seconde place aux championnats d’Europe, la Courneuvienne a dépassé « ce coup dur sur la tête afin de se relancer au mieux pour Tokyo, de ne pas gâcher cette chance incroyable de participer aux Jeux… ».
En entrée, la France jouera contre le Japon (27 juillet) puis le Nigeria (30 juillet), largement à leur portée, avant le plat de résistance face aux Etats-Unis (02 août) pour une place en quart de finale.
A Londres en 2012, les Bleues avaient été vice-championnes : leur meilleur résultat olympique. Et à Tokyo...

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