Ludwig von Beethoven, "Symphonie n° 6" en fa majeur, Op.68 "Pastorale" (1808) 1 - Allegro ma non troppo « impressions agréables en arrivant à la campagne » 2 – Andante molto mosso « scène au ruisseau » 3 – Allegro « réunion joyeuse de paysans » 4 – Allegro « l’orage » 5 – Allegretto « chant pastoral – sentiments de reconnaissance après l’orage ».
Carl Maria von Weber, "Concertino" en mi bémol majeur, Op.26
Johannes Brahms "Nänie" pour chœurs et orchestre, Op. 82

Le XIXe siècle est celui du règne de la musique symphonique en Allemagne. De Schubert à Wagner et même au-delà, le siècle est jalonné de chefs d’oeuvres que nous aimons toujours écouter. En un concert, nous allons en découvrir quelques-uns parmi les plus remarquables.
Si Franz Josef Haydn fut le père des compositeurs classiques, Ludwig van Beethoven (1770-1827) est la référence pour les compositeurs de l’époque romantique. La 5ème Symphonie et l’Hymne à la Joie de la 9ème sont des incontournables connus de tous, mais la 6ème Symphonie, Pastorale, occupe une place particulière dans le coeur de tous, public averti ou auditeur qui l’écoute pour la première fois.
C’est aussi une oeuvre charnière qui s’éloigne de la symphonie descriptive de l’époque classique, fondatrice d’une nouvelle musique à programme intérieur, caractéristique de l’esprit romantique, voire à l’origine de l’impressionnisme musical.
Carl Maria von Weber (1786-1826) est, avec Franz Schubert, une des étoiles filantes qui ont traversé le XIXe siècle et y ont laissé une trace marquante. Connu pour ses opéras Obéron, le Freischütz et Euryanthe, il est également l’auteur de pièces virtuoses pour clarinette et orchestre. Le Concertino en Mi bémol majeur, Op.26 de 1811, lui valut la commande par le roi de Bavière de deux concertos pour cet instrument. Virtuosité et charme les caractérisent.
Johannes Brahms (1833-1897) est né sept ans après la mort de Weber, son oeuvre le place à l’apogée du mouvement romantique. Ecrite en 1881, hommage du compositeur à un ami disparu, Nänie, sur un texte du poète et écrivain Friedrich Schiller, est une déploration funèbre sur l’inéluctabilité de la mort qui commence par ces mots « Même la beauté doit mourir… ». La résonance spirituelle d’un ouvrage, qui est lui-même déjà un chant, évite toute effusion extérieure exagérée.

Durée 1H30 (avec entracte)

 Quand : samedi 7 Janvier à 20h30, dimanche 8 Janvier à 11h et 16h
  : Théâtre des Bergeries, 5 rue Jean-Jaures 93130 Noisy-le-sec
 Tél : 01.41.83.15.20
 www.letheatredesbergeries.fr